l'essentiel Le 2 mai dernier, une jeune femme a fait des tonneaux avec sa voiture sur l'autoroute A68 en rejoignant le 4L Trophy. Contrôlée positive aux stupéfiants, elle a demandé une contre analyse. Il s’agissait d’un faux positif. Elle se souviendra de ce 2 mai 2022. De son accident bien sûr, mais aussi des fâcheuses conséquences professionnelles et personnelles qui en découleront. Ce jour-là , Lucie*, 23 ans, est en route pour rejoindre Biarritz, pour le départ du Raid 4L Trophy. Il s’agit d’une course rallye solidaire où les participants sont des jeunes hommes et femmes de moins de 28 ans, et qui se déroule sur les pistes du Maroc. Ils doivent parcourir plus de 6 000 km en 10 jours, en 4L, jusqu’aux dunes du Sahara. Ce 2 mai, Lucie est donc au volant de sa voiture, bien chargée. Son petit ami l’accompagne. Alors qu’ils se trouvent sur l’68 entre Albi et Toulouse, près de la commune de Lagrave, la jeune femme perd le contrôle de son véhicule. Elle percute la glissière sur la droite de l’autoroute et fait plusieurs tonneaux. La voiture, une 4L de couleur rose, s’est complètement retournée sur la voie. Aucune autre voiture n’est impliquée, la jeune femme est blessée légèrement. Elle a quelques côtes cassées, elle est blessée au genou et a un léger traumatisme crânien. Rien, comparé au violent choc », précise-t-elle. Son compagnon est indemne. Mais c’est là que les problèmes s’enchaînent pour la jeune conductrice. Un faux positif Les gendarmes qui interviennent sur les lieux de l’accident réalisent un dépistage d’alcoolémie et de stupéfiants. Le test de drogue réagit positivement. Son permis lui est immédiatement retiré. Ce résultat n’était pas possible, je ne consomme pas de drogues. J’ai donc bien sûr demandé une contre analyse », raconte Lucie. Résultat qui vient enfin de lui parvenir, en début de semaine dernière. Le rapport d’analyse complémentaire concernant l’avis de rétention de votre permis de conduire en date du 2 mai 2022 à Lagrave est négatif. Par conséquent, vous trouverez ci-joint votre permis de conduire retenu par les forces de l’ordre, vos droits à conduire vous sont restitués et votre permis valide », écrit la préfecture du Tarn. Le test réalisé par les gendarmes semble donc être un faux positif, comme le soupçonnait la jeune femme. Ce courrier de quelques lignes, accompagné de son permis, la soulage après des mois d’attente. J’ai eu beaucoup de problèmes à cause de cela. Cet accident a été relayé dans la presse, sur les réseaux sociaux, et on m’a reconnue. Mes sponsors pour le 4L Trophy étaient mécontents, m’ont dit que j’avais terni leur image. Je suis en fin d’études, en école d’ingénieur. Pour trouver du travail, c’est compliqué également, on m’a fermé des portes », poursuit la jeune femme, qui souhaite désormais mettre toute cette histoire derrière elle. Mais que s’est-il passé alors ce jour-là ? La voiture était surchargée. Nous avons été doublés par une ambulance qui roulait à vive allure. Il y a dû avoir un appel d’air. La 4L n’a pas de direction assistée et j’ai perdu le contrôle. C’est une succession de petites choses, qui font que j’ai perdu le contrôle de la voiture ». Mais les stupéfiants n’avaient rien à voir là -dedans.
versles zones humides, pour se reproduire. À Ligny-sur-Canche, la RD 941, route très passante, sépare la zone d’hivernage de celle de reproduction. Une tranchée est donc creusée et une bâche est installée sur le bord de la route pour empêcher les amphibiens de traverser et se faire écraser. Les crapauds, tritons et autresSavez-vous que certains sites conseillent de remplacer régulièrement le sol de la serre sur une hauteur de 50 à 60 cm ! Rien qu'en pensant au nombre de brouettes que cela représente, je me sens soudain toute fatiguée. Jamais je ne ferai ça !D'autant plus que le sol de ma serre me convient bien il est léger, souple, d'une belle couleur... on en mangerait ! Si on était une tomate, bien-sûr. Alors, pourquoi le changer ? Appétissant, non ? Ah oui, le sol s'épuiserait et serait plein de maladies ! Mais pourquoi ? Change-t-on le sol de son potager ? Moi je pense qu'on peut prendre soin du sol de sa serre, sans beaucoup d'efforts, comme on prend soin du sol de son potager. Il suffit d'un peu de bon sens. Je vais vous dire comment je fais. C'est ce que j'ai trouvé de plus simple, de moins fatiguant et de plus efficace. Ça ne veut pas dire que c'est la seule bonne façon de un sol vivant toute l'annéeEn hiver, la serre est froide, vide et... couverte. Ce qui signifie que, contrairement au potager, elle ne reçoit ni pluie, ni neige. Bref, elle sèche tout doucement...et de plus en plus profondément. Bien sûr, cela ne fait pas l'affaire de toutes les petites bestioles et autres mycéliums qui y vivent. Dans ces conditions, le sol d'une serre ressemble de plus en plus à ces substrats stériles que l'on voit dans les documentaires des époux Bourguignon. La serre en hiver. La solution est toute simple à l'automne, quand les légumes d'été terminent leur production, la terre est encore humide. A ce moment, on peut recouvrir le sol de matière organique herbe de la dernière tonte, feuilles mortes, légumes en fin de cycle... tout est bon. Cette couverture va maintenir une certaine humidité dans le sol et se décomposera bien plus lentement qu'en été. Mais il faudra peut-être arroser de temps en temps pour empêcher le dessèchement. Une table pour les travaux d'hiver et des plantes fragiles dont il faut s'occuper sont autant d'occasions de passer du temps dans la serre et de vérifier l'état du sol Ajoutons à cette couverture végétale quelques millimètres de compost et un peu de fumier bien décomposé le sol reste vivant et prêt à accueillir de nouvelles cultures au printemps Sous la couche de matière organique, on retrouve de nombreux vers de terre le sol est bien vivant. En été, c'est le même principe une couverture de matière organique permanente permet de conserver une certaine humidité. J'utilise les tontes d'herbe. C'est un peu compliqué car nous avons une surface de prairie tondue très restreinte et celui-qui-tond-les-pelouses, n'aime pas s'embêter avec le sac de récupération. Mais avec un peu de persuasion, j'arrive à obtenir régulièrement mon petit tas d'herbe. Le tas d'herbe coupée doit être utilisé immédiatement. Sinon, il chauffe très rapidement et laisse de vilaines marques dans la pelouse. Il ne me reste plus qu'à la disposer en une couche de 2 ou 3 centimètres d'épaisseur entre les plantes. Cela demande un peu de temps quand les plants sont encore petits mais en une demi-heure, c'est fait ! La serre aujourd'hui avec sa nouvelle couverture d'herbes fraîches. L'herbe coupée limite l'évaporation, apporte des matières organiques aux vers de terre et à toute la vie du sol. Elle empêche la germination des plantes indésirables. En été, elle se décompose assez rapidement et doit donc être remplacée régulièrement. La couche d'herbe coupée, si elle n'est pas trop épaisse, ne pourrit pas et s'incorpore au sol. Voilà c'est tout. Et cela suffit pour obtenir un beau sol souple et nourrissant qui n'a pas besoin d'être retourné ni, surtout, remplacé ! Ouf ! Fya25t.