ThérÚsede l'Enfant-Jésus, carmélite de Lisieux (1873-1897), est la sainte catholique la plus populaire du XXe siÚcle. Sa notoriété fulgurante, fondée sur le succÚs d'un livre posthume, Histoire d'une ùme (1898), sans cesse réédité depuis, doit aussi beaucoup à une réputation de sainte à miracle
Politique de ConfidentialitĂ© - Conditions gĂ©nĂ©rales de vente - Plan du site - Mentions lĂ©gales - Made with by IRIS Interactive Ăditer mes cookies - Ce site est protĂ©gĂ© par reCAPTCHA. Les rĂšgles de confidentialitĂ© et les conditions d'utilisation de Google s'appliquent. La canonisation de Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux a Ă©tĂ© faite par Pie XI en 1925. La cause de bĂ©atification avait Ă©tĂ© introduite en 1914 par Pie X. Elle a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ©e en 1923, et proclamĂ©e patronne des missions en 1927. Pie XII en a fait la patronne secondaire de la France en 1944. Jean Paul II l'a proclamĂ© docteur de l'Ăglise en 1997 consacrant ainsi la spiritualitĂ© etSainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est une jeune femme morte Ă lâĂąge de 24 ans de tuberculose qui nous a laissĂ© de puissants tĂ©moignages de ses expĂ©riences mystiques. CanonisĂ©e en 1925, elle est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France. Sa courte vie est marquĂ©e par son courage, sa persĂ©vĂ©rance et sa grande croyance en Dieu quâelle nous dĂ©livre Ă travers ses Ă©crits. Courte biographie de ThĂ©rĂšse de Lisieux Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux ou sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est nĂ©e le 2 janvier 1873 Ă Alençon et morte le 30 septembre 1897 Ă Lisieux. CâĂ©tait lâenfant de Louis Martin 1823-1894, horloger et de ZĂ©lie-Marie GuĂ©rin 1831-1877, dentelliĂšre. Tous deux font partie de la bourgeoisie aisĂ©e dâAlençon et sont trĂšs croyants. Son pĂšre voulait devenir chanoine dans la congrĂ©gation des chanoines rĂ©guliers du Grand-Saint-Bernard, mais le fait quâil ne parlait pas latin lâen avait empĂȘchĂ©. Quant Ă sa mĂšre, elle rĂȘvait dâentrer au couvent, mais sa famille lâen avait dissuadĂ©e. Aussi, elle sâĂ©tait promis de donner tous ses enfants Ă lâĂglise. Câest ainsi quâelle poussa ThĂ©rĂšse Ă rejoindre lâordre des CarmĂ©lites. Louis et ZĂ©lie-Marie sâĂ©taient consacrĂ©s Ă Dieu durant toute leur vie. Ensemble, ils eurent neuf enfants, mais seulement cinq que des filles ! Ă©taient parvenues Ă lâĂąge adulte. ThĂ©rĂšse est la plus jeune de la fratrie. Ses quatre sĆurs deviennent toutes religieuses, comme elle. ThĂ©rĂšse nâa que quatre ans lorsquâelle perd sa mĂšre emportĂ©e par un cancer du sein. La famille sâinstalle alors Ă Lisieux pour se rapprocher dâIsidore GuĂ©rin, le frĂšre de ZĂ©lie, pharmacien Ă Lisieux. ThĂ©rĂšse fera son Ă©ducation chez les sĆurs bĂ©nĂ©dictines de Lisieux. Vers lâĂąge de 10 ans, elle tombe gravement malade et passe trĂšs prĂšs de la mort. Selon elle, câest lâapparition de la Vierge-Marie qui la sauva. Câest sa premiĂšre expĂ©rience mystique. DĂšs lâĂąge de 15 ans, elle devient carmĂ©lite. Six ans plus tard, elle est atteinte de tuberculose. Durant cette Ă©poque, elle souffre aussi de dĂ©rĂ©liction Ă©preuve de la vie mystique dans laquelle le fidĂšle a le sentiment dâavoir perdu la grĂące, dâĂȘtre dĂ©daignĂ© pour lâĂ©ternitĂ©. Elle se jette alors Ă corps perdu dans lâamour pour le Christ. Elle meurt de tuberculose Ă lâĂąge de 24 ans le 30 septembre 1897, laissant une autobiographie LâHistoire dâune Ăąme » dans laquelle elle explique ce quâest la petite voie », ce chemin pour aller vers Dieu, ce chemin fait dâhumilitĂ© et dâabsolue confiance dans Sa MisĂ©ricorde, ce chemin que tout monde peut parcourir. Il suffit dây croire. ThĂ©rĂšse Lisieux meurt en parfaite inconnue. Ses obsĂšques sont cĂ©lĂ©brĂ©es en prĂ©sence dâune petite trentaine de personnes. Et pourtant, trĂšs vite, sa tombe devient un lieu de pĂšlerinage. Pourquoi ? Les expĂ©riences mystiques de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux Nous savons que ThĂ©rĂšse a perdu sa mĂšre Ă lâĂąge de 4 ans. Elle a Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e par cette douloureuse perte et a choisi sa sĆur aĂźnĂ©e, Pauline, pour sa seconde maman ». Or, en 1882, Pauline lâabandonne pour entrer au Carmel de Lisieux. ThĂ©rĂšse est Ă©branlĂ©e psychologiquement et tombe gravement malade. Toute sa famille prie pour sa guĂ©rison. Le 13 mai 1883, la Vierge-Marie lui apparaĂźt et la guĂ©rit. Câest un miracle. DĂšs lors, ThĂ©rĂšse souhaite entrer, comme sa sĆur Pauline et sa sĆur Marie, au Carmel et son pĂšre accepte quâelle les rejoigne dĂšs lâĂąge de 15 ans. Avant cela, il faut obtenir la permission du Pape LĂ©on XIII. Câest ainsi quâen 1887, avec son pĂšre, elle part en pĂšlerinage en Italie afin de voir le pape. Câest durant ce pĂšlerinage que ThĂ©rĂšse approfondit sa foi. Elle rĂ©alise quâelle a Ă©tĂ© mise sur terre pour rĂ©aliser la volontĂ© de Dieu. Sa vocation se fortifie et elle voit le mal autour dâelle et la vanitĂ© du monde. LĂ©on XIII accĂšde Ă sa demande et le 9 avril 1888, ThĂ©rĂšse entre au Carmel. LâannĂ©e suivante, elle porte lâhabit de carmĂ©lite et prend le nom de sĆur ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus et de la Sainte Face. En 1894, Ă la demande de MĂšre AgnĂšs, qui nâest autre que sa sĆur Pauline, sa deuxiĂšme maman, elle commence la rĂ©daction de ses souvenirs dâenfance. Cet ouvrage, Histoire dâune Ăąme » sâachĂšvera en 1897 et sera publiĂ© en 1898. Câest dans cet ouvrage que lâon dĂ©couvre la foi profonde qui anime la jeune femme, sa confiance totale en Dieu et son message quâelle dĂ©sire transmettre, celui de la voie dâenfance spirituelle », cette voie qui reprĂ©sente le chemin spirituel Ă adopter afin dâaccepter sa condition dâhumain et de sâoffrir Ă Dieu malgrĂ© les Ă©preuves. Tout au long de sa vie, ThĂ©rĂšse vit une relation de plus en plus intime avec Dieu. Câest dâailleurs cet abandon, cette foi, ce dĂ©sir de transmettre sa foi qui lui vaudront dâĂȘtre bĂ©atifiĂ©e puis canonisĂ©e. En avril 1896, ThĂ©rĂšse a une crise dâhĂ©moptysie et elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 en nous laissant son tĂ©moignage dans son manuscrit dans lequel elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrĂ©tienne et la relation de Dieu. Ce livre rencontrera un important succĂšs en France et dans le monde entier. Dans Histoire dâune Ăąme », ThĂ©rĂšse a laissĂ© parler son cĆur et nous raconte lâardeur de sa foi. On est surpris de constater que, malgrĂ© son jeune Ăąge, elle avait une Ă©tonnante connaissance des Ăcritures et de la thĂ©ologie. Ce livre, paru un an aprĂšs sa mort, a Ă©tĂ© traduit en plus de 60 langues. Et câest grĂące Ă lui que le monde entier a pu dĂ©couvrir le mystĂšre de la vie intĂ©rieure de ThĂ©rĂšse avec Dieu. La jeune fille nous dit comment rĂ©aliser et atteindre la saintetĂ© dans la vie quotidienne, non pas par des actes extraordinaires, mais par la monotonie des petits sacrifices offerts Ă Dieu par amour. DĂšs la parution du manuscrit, son tombeau attira les fidĂšles et trĂšs vite des Ă©vĂšnements miraculeux ne tardĂšrent pas Ă ĂȘtre attribuĂ©s Ă son intercession. Câest ainsi quâil fut ouvert une enquĂȘte en vue de sa bĂ©atification et de sa canonisation. Toutefois, ces histoires ont tendance Ă attirer les fidĂšles dans la supersition et Ă croire naĂŻvement quâil faut toucher le tombeau, par exemple, pour ĂȘtre guĂ©ri, ou allumer une bougie en lâhonneur de la sainte. Il faut arrĂȘter avec toutes ces supersitions. Certes la priĂšre aux intercesseurs est une aide prĂ©cieuse, un soutien prĂ©cieux, mais elle il ne faut pas tomber dans lâidolĂątrie, et il ne faut surtout pas croire que le saint ou la sainte guĂ©rit. Tout ce fait par lâintermĂ©diaire de Dieu, et seule la foi guĂ©rit, seule la foi sauve. Padre Pio avait un pouvoir de guĂ©rison, justement parce quâil opĂ©rait avec foi. Il nous a montrĂ© lâexemple, et nous, nous lâavons idolĂątrer⊠Comprenne qui pourra, comprenne qui voudra. BĂ©atification et canonisation Lâintroduction de la cause de bĂ©atification de ThĂ©rĂšse de Lisieux surprend tout le monde. Pourtant, elle sera bĂ©atifiĂ©e le 10 juin 1914 et canonisĂ©e le 17 mai 1925 par Pie XI qui lâappelait dâailleurs lâĂ©toile de son pontificat. DĂšs lors, sa tombe accueille tellement de pĂšlerins, que lâon Ă©difia lâimmense basilique Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux en 1929. Puis, ThĂ©rĂšse est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France en 1944 par Pie XII et, le 19 octobre 1997, docteur de lâĂglise par Jean-Paul II. Le pape explique ce choix dans un discours que je vous livre Dans les Ă©crits de ThĂ©rĂšse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez dâautres docteurs, une prĂ©sentation scientifiquement organisĂ©e des choses de Dieu, mais nous pouvons y dĂ©couvrir un tĂ©moignage Ă©clairĂ© de la foi qui, en accueillant dâun amour confiant la condescendance misĂ©ricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, rĂ©vĂšle le mystĂšre et la saintetĂ© de lâĂglise. » Par lĂ , on sait que ThĂ©rĂšse de Lisieux avait une foi inĂ©branlable en Dieu et que mĂȘme dans la maladie, elle a continuĂ© Ă le prier et Ă lui vouer un amour sans concessions. En 1923, Daniel Brottier, qui vient dâĂȘtre nommĂ© Directeur de lâĆuvre des Orphelins Apprentis dâAuteuil, dĂ©cide la construction dâune chapelle dĂ©diĂ©e Ă la Bienheureuse ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus », car il est convaincu que cette derniĂšre lâa protĂ©gĂ© pendant la Grande Guerre et quâelle a gardĂ© les enfants dâAuteuil. Cette conviction sera renforcĂ©e lorsque Daniel Brottier apprendra que ThĂ©rĂšse priait pour les enfants dâAuteuil avant sa mort. Elle deviendra donc la petite maman des enfants dâAuteuil ». La chapelle sera Ă©rigĂ©e en un temps record et la premiĂšre messe sera donnĂ©e dĂšs 1935. Cette chapelle est le premier sanctuaire en France dĂ©diĂ© Ă sainte ThĂ©rĂšse. Aujourdâhui, elle abrite des reliques de la religieuse et est ouverte au public toute lâannĂ©e. Dans le mĂȘme temps, le collĂšge Saint-François-de-Sales dâAlençon entreprend la construction dâune chapelle en lâhonneur de sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus. Aujourdâhui, cette chapelle se trouve toujours au sein de lâensemble scolaire Saint-François-de-Sales Ă Alençon. Antoine Herzog, fondateur des usines Herzog, entreprend la construction dâune chapelle privĂ©e qui fut dĂ©diĂ©e, en 1925, Ă sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Cette chapelle, situĂ©e Ă Logelbach dans le Haut-Rhin, abrite une relique de la sainte et est une rĂ©plique de la Sainte-Chapelle de Paris. Aujourdâhui, la chapelle est ouverte au public. Dâautres chapelles et Ă©glises furent Ă©rigĂ©es partout en France, notamment Ă Toulon, Ă Metz. PriĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus Cette priĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est trĂšs puissante pour les demandes temporelles et spirituelles. Ceux Ă qui nous lâavons recommandĂ©e ont Ă©galement Ă©tĂ© stupĂ©faits par son efficacitĂ©. Je vous encourage Ă la rĂ©citer tous les jours. Attention toutefois, ne tombez pas dans lâidolĂątrie. Sainte ThĂ©rĂšse doit ĂȘtre pour vous une aide, mais en aucun cas elle doit remplacer Dieu dans votre coeur. Et surtout, il ne faut pas croire superstitueusement quâelle pour vous guĂ©rir. Seule la foi guĂ©rit. Seule la foi sauve. Ă glorieuse Ste. ThĂ©rĂšse, Ă©levĂ©e par Dieu Tout-Puissant pour aider et conseiller lâhumanitĂ©, jâimplore votre miraculeuse intercession. Vous ĂȘtes Ă tel point si puissante pour obtenir auprĂšs de Dieu les faveurs et les grĂąces, que la sainte MĂšre lâĂglise vous a nommĂ© âla plus grande Sainte des temps modernes.â Avec ferveur, je vous supplie de rĂ©pondre Ă ma demande. ⊠spĂ©cifier votre demande⊠En plus de rĂ©aliser vos promesses de vous trouver en Paradis pour faire du bien sur terre, et de faire tomber depuis le Ciel une pluie de roses. DĂšs lors, chĂšre petite fleur, je ferai en sorte que votre appel soit partout connu, et je ne cesserai pas de conduire les gens vers JĂ©sus Ă travers vous. Ainsi soit-il. » Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă©tait une jeune fille inconnue jusquâĂ la publication de son livre aprĂšs sa mort. DĂšs lors, on la reconnaĂźt comme sainte et on la prie pour nous protĂ©ger et pour des demandes diverses. NâhĂ©sitez pas Ă la prier, car sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est trĂšs Ă lâĂ©coute et vous aidera certainement Ă trouver le chemin de la foi, de lâhumanitĂ©, de lâamour, de la bonté⊠Le combat est spirituel. Courage, bienveillance, persĂ©vĂ©rance. Marie dâAnge Pour aller plus loinLesMiracles De Sainte ThĂ©rĂšse - Dix Histoires Vraies FondĂ©es Sur Des TĂ©moignages, EnquĂȘtes Et Expertises MĂ©dicales pas cher En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisĂ©s et de rĂ©aliser des statistiques.
Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est une jeune femme morte Ă lâĂąge de 24 ans de tuberculose qui nous a laissĂ© de puissants tĂ©moignages de ses expĂ©riences mystiques. CanonisĂ©e en 1925, elle est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France. Sa courte vie est marquĂ©e par son courage, sa persĂ©vĂ©rance et sa grande croyance en Dieu quâelle nous dĂ©livre Ă travers ses Ă©crits. Courte biographie de ThĂ©rĂšse de Lisieux ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă lâĂąge de 13 ans. Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux ou sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est nĂ©e le 2 janvier 1873 Ă Alençon et morte le 30 septembre 1897 Ă Lisieux. CâĂ©tait lâenfant de Louis Martin 1823-1894, horloger et de ZĂ©lie-Marie GuĂ©rin 1831-1877, dentelliĂšre. Tous deux font partie de la bourgeoisie aisĂ©e dâAlençon et sont trĂšs croyants. Son pĂšre voulait devenir chanoine dans la congrĂ©gation des chanoines rĂ©guliers du Grand-Saint-Bernard, mais le fait quâil ne parlait pas latin lâen avait empĂȘchĂ©. Quant Ă sa mĂšre, elle rĂȘvait dâentrer au couvent, mais sa famille lâen avait dissuadĂ©e. Aussi, elle sâĂ©tait promis de donner tous ses enfants Ă lâĂglise. Câest ainsi quâelle poussa ThĂ©rĂšse Ă rejoindre lâordre des CarmĂ©lites. Louis et ZĂ©lie-Marie sâĂ©taient consacrĂ©s Ă Dieu durant toute leur vie. Ensemble, ils eurent neuf enfants, mais seulement cinq que des filles ! Ă©taient parvenues Ă lâĂąge adulte. ThĂ©rĂšse est la plus jeune de la fratrie. Ses quatre sĆurs deviennent toutes religieuses, comme elle. ThĂ©rĂšse nâa que quatre ans lorsquâelle perd sa mĂšre emportĂ©e par un cancer du sein. La famille sâinstalle alors Ă Lisieux pour se rapprocher dâIsidore GuĂ©rin, le frĂšre de ZĂ©lie, pharmacien Ă Lisieux. ThĂ©rĂšse fera son Ă©ducation chez les sĆurs bĂ©nĂ©dictines de Lisieux. Vers lâĂąge de 10 ans, elle tombe gravement malade et passe trĂšs prĂšs de la mort. Selon elle, câest lâapparition de la Vierge-Marie qui la sauva. Câest sa premiĂšre expĂ©rience mystique. DĂšs lâĂąge de 15 ans, elle devient carmĂ©lite. Six ans plus tard, elle est atteinte de tuberculose. Durant cette Ă©poque, elle souffre aussi de dĂ©rĂ©liction Ă©preuve de la vie mystique dans laquelle le fidĂšle a le sentiment dâavoir perdu la grĂące, dâĂȘtre dĂ©daignĂ© pour lâĂ©ternitĂ©. Elle se jette alors Ă corps perdu dans lâamour pour le Christ. Elle meurt de tuberculose Ă lâĂąge de 24 ans le 30 septembre 1897, laissant une autobiographie LâHistoire dâune Ăąme » dans laquelle elle explique ce quâest la petite voie », ce chemin pour aller vers Dieu, ce chemin fait dâhumilitĂ© et dâabsolue confiance dans Sa MisĂ©ricorde, ce chemin que tout monde peut parcourir. Il suffit dây croire. ThĂ©rĂšse Lisieux meurt en parfaite inconnue. Ses obsĂšques sont cĂ©lĂ©brĂ©es en prĂ©sence dâune petite trentaine de personnes. Et pourtant, trĂšs vite, sa tombe devient un lieu de pĂšlerinage. Pourquoi ? Les expĂ©riences mystiques de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux Plaque commĂ©morative dans la basilique de Lisieux. Nous savons que ThĂ©rĂšse a perdu sa mĂšre Ă lâĂąge de 4 ans. Elle a Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e par cette douloureuse perte et a choisi sa sĆur aĂźnĂ©e, Pauline, pour sa seconde maman ». Or, en 1882, Pauline lâabandonne pour entrer au Carmel de Lisieux. ThĂ©rĂšse est Ă©branlĂ©e psychologiquement et tombe gravement malade. Toute sa famille prie pour sa guĂ©rison. Le 13 mai 1883, la Vierge-Marie lui apparaĂźt et la guĂ©rit. Câest un miracle. DĂšs lors, ThĂ©rĂšse souhaite entrer, comme sa sĆur Pauline et sa sĆur Marie, au Carmel et son pĂšre accepte quâelle les rejoigne dĂšs lâĂąge de 15 ans. Avant cela, il faut obtenir la permission du Pape LĂ©on XIII. Câest ainsi quâen 1887, avec son pĂšre, elle part en pĂšlerinage en Italie afin de voir le pape. Câest durant ce pĂšlerinage que ThĂ©rĂšse approfondit sa foi. Elle rĂ©alise quâelle a Ă©tĂ© mise sur terre pour rĂ©aliser la volontĂ© de Dieu. Sa vocation se fortifie et elle voit le mal autour dâelle et la vanitĂ© du monde. LĂ©on XIII accĂšde Ă sa demande et le 9 avril 1888, ThĂ©rĂšse entre au Carmel. LâannĂ©e suivante, elle porte lâhabit de carmĂ©lite et prend le nom de sĆur ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus et de la Sainte Face. En 1894, Ă la demande de MĂšre AgnĂšs, qui nâest autre que sa sĆur Pauline, sa deuxiĂšme maman, elle commence la rĂ©daction de ses souvenirs dâenfance. Cet ouvrage, Histoire dâune Ăąme » sâachĂšvera en 1897 et sera publiĂ© en 1898. Câest dans cet ouvrage que lâon dĂ©couvre la foi profonde qui anime la jeune femme, sa confiance totale en Dieu et son message quâelle dĂ©sire transmettre, celui de la voie dâenfance spirituelle », cette voie qui reprĂ©sente le chemin spirituel Ă adopter afin dâaccepter sa condition dâhumain et de sâoffrir Ă Dieu malgrĂ© les Ă©preuves. Tout au long de sa vie, ThĂ©rĂšse vit une relation de plus en plus intime avec Dieu. Câest dâailleurs cet abandon, cette foi, ce dĂ©sir de transmettre sa foi qui lui vaudront dâĂȘtre bĂ©atifiĂ©e puis canonisĂ©e. En avril 1896, ThĂ©rĂšse a une crise dâhĂ©moptysie et elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 en nous laissant son tĂ©moignage dans son manuscrit dans lequel elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrĂ©tienne et la relation de Dieu. Ce livre rencontrera un important succĂšs en France et dans le monde entier. Dans Histoire dâune Ăąme », ThĂ©rĂšse a laissĂ© parler son cĆur et nous raconte lâardeur de sa foi. On est surpris de constater que, malgrĂ© son jeune Ăąge, elle avait une Ă©tonnante connaissance des Ăcritures et de la thĂ©ologie. Ce livre, paru un an aprĂšs sa mort, a Ă©tĂ© traduit en plus de 60 langues. Et câest grĂące Ă lui que le monde entier a pu dĂ©couvrir le mystĂšre de la vie intĂ©rieure de ThĂ©rĂšse avec Dieu. La jeune fille nous dit comment rĂ©aliser et atteindre la saintetĂ© dans la vie quotidienne, non pas par des actes extraordinaires, mais par la monotonie des petits sacrifices offerts Ă Dieu par amour. DĂšs la parution du manuscrit, son tombeau attira les fidĂšles et trĂšs vite des Ă©vĂšnements miraculeux ne tardĂšrent pas Ă ĂȘtre attribuĂ©s Ă son intercession. Câest ainsi quâil fut ouvert une enquĂȘte en vue de sa bĂ©atification et de sa canonisation. BĂ©atification et canonisation Dans le Carmel de Lisieux, chĂąsse oĂč repose le gisant de marbre teintĂ© de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Lâintroduction de la cause de bĂ©atification de ThĂ©rĂšse de Lisieux surprend tout le monde. Pourtant, elle sera bĂ©atifiĂ©e le 10 juin 1914 et canonisĂ©e le 17 mai 1925 par Pie XI qui lâappelait dâailleurs lâĂ©toile de son pontificat. DĂšs lors, sa tombe accueille tellement de pĂšlerins, que lâon Ă©difia lâimmense basilique Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux en 1929. Puis, ThĂ©rĂšse est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France en 1944 par Pie XII et, le 19 octobre 1997, docteur de lâĂglise par Jean-Paul II. Le pape explique ce choix dans un discours que je vous livre Dans les Ă©crits de ThĂ©rĂšse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez dâautres docteurs, une prĂ©sentation scientifiquement organisĂ©e des choses de Dieu, mais nous pouvons y dĂ©couvrir un tĂ©moignage Ă©clairĂ© de la foi qui, en accueillant dâun amour confiant la condescendance misĂ©ricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, rĂ©vĂšle le mystĂšre et la saintetĂ© de lâĂglise. » Par lĂ , on sait que ThĂ©rĂšse de Lisieux avait une foi inĂ©branlable en Dieu et que mĂȘme dans la maladie, elle a continuĂ© Ă le prier et Ă lui vouer un amour sans concessions. En 1923, Daniel Brottier, qui vient dâĂȘtre nommĂ© Directeur de lâĆuvre des Orphelins Apprentis dâAuteuil, dĂ©cide la construction dâune chapelle dĂ©diĂ©e Ă la Bienheureuse ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus », car il est convaincu que cette derniĂšre lâa protĂ©gĂ© pendant la Grande Guerre et quâelle a gardĂ© les enfants dâAuteuil. Cette conviction sera renforcĂ©e lorsque Daniel Brottier apprendra que ThĂ©rĂšse priait pour les enfants dâAuteuil avant sa mort. Elle deviendra donc la petite maman des enfants dâAuteuil ». La chapelle sera Ă©rigĂ©e en un temps record et la premiĂšre messe sera donnĂ©e dĂšs 1935. Cette chapelle est le premier sanctuaire en France dĂ©diĂ© Ă sainte ThĂ©rĂšse. Aujourdâhui, elle abrite des reliques de la religieuse et est ouverte au public toute lâannĂ©e. Dans le mĂȘme temps, le collĂšge Saint-François-de-Sales dâAlençon entreprend la construction dâune chapelle en lâhonneur de sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus. Aujourdâhui, cette chapelle se trouve toujours au sein de lâensemble scolaire Saint-François-de-Sales Ă Alençon. Antoine Herzog, fondateur des usines Herzog, entreprend la construction dâune chapelle privĂ©e qui fut dĂ©diĂ©e, en 1925, Ă sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Cette chapelle, situĂ©e Ă Logelbach dans le Haut-Rhin, abrite une relique de la sainte et est une rĂ©plique de la Sainte-Chapelle de Paris. Aujourdâhui, la chapelle est ouverte au public. Dâautres chapelles et Ă©glises furent Ă©rigĂ©es partout en France, notamment Ă Toulon, Ă Metz. PriĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus Vitrail reprĂ©sentant la sainte, Porto Aegre, BrĂ©sil. Cette priĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est trĂšs puissante pour les demandes temporelles et spirituelles. Ceux Ă qui nous lâavons recommandĂ©e ont Ă©galement Ă©tĂ© stupĂ©faits par son efficacitĂ©. Je vous encourage Ă la rĂ©citer tous les jours. Ă glorieuse Ste. ThĂ©rĂšse, Ă©levĂ©e par Dieu Tout-Puissant pour aider et conseiller lâhumanitĂ©, jâimplore votre miraculeuse intercession. Vous ĂȘtes Ă tel point si puissante pour obtenir auprĂšs de Dieu les faveurs et les grĂąces, que la sainte MĂšre lâĂglise vous a nommĂ© âla plus grande Sainte des temps modernes.â Avec ferveur, je vous supplie de rĂ©pondre Ă ma demande. ⊠spĂ©cifier votre demande⊠En plus de rĂ©aliser vos promesses de vous trouver en Paradis pour faire du bien sur terre, et de faire tomber depuis le Ciel une pluie de roses. DĂšs lors, chĂšre petite fleur, je ferai en sorte que votre appel soit partout connu, et je ne cesserai pas de conduire les gens vers JĂ©sus Ă travers vous. Ainsi soit-il. » Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă©tait une jeune fille inconnue jusquâĂ la publication de son livre aprĂšs sa mort. DĂšs lors, on la reconnaĂźt comme sainte et on lâinvoque pour nous protĂ©ger et pour des demandes diverses. NâhĂ©sitez pas Ă prier, car sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est trĂšs Ă lâĂ©coute et vous aidera certainement Ă trouver le chemin de la foi, de lâhumanitĂ©, de lâamour, de la bontĂ©âŠ
Pourla premiÚre fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongés dans les centaines de témoignages, expertises médicales, toutes irréfutables, figurant au procÚs