Lesmeilleures offres pour Saint Maurice refusant de sacrifier aux faux Dieux c1830 d'Hardivillers VINCHON sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d 'occasion VoilĂ , en ouverture du roman, le ton pour le moins solennel avec lequel ArchĂ© remercie ses amis français canadiens de leur hospitalitĂ©, de leur amitiĂ©. Ce faisant, le discours de l'Écossais explicite les valeurs - l'hospitalitĂ©, l'amitiĂ©-fraternitĂ© - sur lesquelles se fonde le rapport Ă  l'autre, Ă  l'Ă©tranger. Du coup, il prĂ©suppose chez les uns et les autres le partage de ces mĂȘmes valeurs, condition nĂ©cessaire pour la mise en place d'un authentique processus de reconnaissance; celle-ci repose ici en effet sur ce dispositif spĂ©culaire par lequel chacun se reconnaĂźt et se trouve reconnu en prenant appui sur l'autre. Or, cette dĂ©claration s'avĂšre importante dans la mesure oĂč elle est fondatrice du lien social et du politique. ArchĂ© pose ici le premier maillon de ce discours de l'amitiĂ©, de la fraternitĂ©, sur lequel repose notamment le roman. Discours qui, en cette circonstance, est en soi un performatif imposant un moment de solennitĂ© et une parole de vĂ©ritĂ© dans ce qui s'annonçait pourtant comme un rĂ©cit amusant et divertissant J. Cardinal, op. cit., p. 19. Le sacrifice, que Blanche s'impose, est de l'ordre de la dette Ă  payer jusqu'au prix de son sang versĂ© pour la patrie, mĂȘme si, pour la femme, il est d'ordre symbolique et intĂ©rieur. Cependant, il est aussi de l'ordre de la convivialitĂ© amitiĂ©, fraternitĂ© et rĂ©conciliation. [ ... ] mais mon bonheur ne peut ĂȘtre parfait, Blanche, que si vous daignez y mettre le comble en acceptant ma main. [ ... ] La noble fille bondit comme si une vipĂšre l'eĂ»t mordue [ ... ]. p. 316 AprĂšs le discours testamentaire du capitaine d'Haberville qui consacre la nouvelle alliance politique entre Anglais et Canadiens, le roman relate la demande en mariage faite par Archibald Cameron of Locheill Ă  Blanche d'Haberville. La scĂšne se dĂ©roule au bord de la petite riviĂšre Port-Joli, au milieu de ce paysage familier qui leur rappelle le bon temps, fait d'insouciance et de paix, de leur enfance et de leur adolescence. La discussion s'ouvre d'abord sur la guerre, alors que Blanche vante l'hĂ©roĂŻsme du soldat Cette vie paisible et monotone [ ... ] est celle Ă  laquelle notre faible sexe nous condamne Dieu, en donnant Ă  l'homme la force et le courage, lui rĂ©servait de plus nobles destinĂ©es.» p. 312 Toutefois, ArchĂ© n'idĂ©alise pas ici l'hĂ©roĂŻsme guerrier, rappelant plutĂŽt que ce sont hĂ©las [ ... ] des triomphes bien amers, quand on songe aux dĂ©sastres qu'ils causent, aux pleurs des veuves et des orphelins [ ... ] » p. 312. Ce dialogue permet de rappeler, comme le veut la morale du roman, que la paix est prĂ©fĂ©rable au conflit et Ă  la guerre*; il permet aussi d'ouvrir une brĂšche dans le discours de l'hĂ©roĂŻsme* essentiellement masculin, pour mieux prĂ©parer celui de l'hĂ©roĂŻsme fĂ©minin incarnĂ©, comme on va le voir, par Blanche. Les deux amis se souviennent ensuite avec nostalgie des taquineries de Jules qui, en raison de son bon cƓur, parvenait malgrĂ© tout Ă  se faire pardonner par tout un chacun, mĂȘme par son pĂšre cf. p. 314~315. Comme sur la scĂšne politique, bien que cela se joue en ce cas sur le mode mineur, c'est la loi du pardon, et celle de l'autoritĂ© qui Ă©mane d'un noble coeur, qui s'imposent sur la scĂšne familiale, domestique et sociale. Cette apparente digression, comme tant d'autres d'ailleurs, contribue en fait Ă  crĂ©er le climat de cordiale entente, de chaleureuse camaraderie, de bonne humeur qui dĂ©samorce toute situation conflictuelle. AprĂšs cette ouverture pour le moins romantique, ArchĂ© se dĂ©cide Ă  demander Blanche en mariage Vous n'avez donc pas rĂ©flĂ©chi Ă  ce qu'il y a de blessant, cruel dans l'offre que vous me faites! Est-ce lorsque la torche incendiaire que vous et les vĂŽtres avez promenĂ©e sur ma malheureuse patrie, est Ă  peine Ă©teinte, que vous me faites une telle proposition? Ce serait une ironie bien cruelle que d'allumer le flambeau de l'hymĂ©nĂ©e aux cendres fumantes de ma malheureuse patrie. On dirait, capitaine d' Locheill, que, maintenant riche, vous avez achetĂ© avec votre or la main de la pauvre fille canadienne, et jamais une d'Haberville ne consentira Ă  une telle humiliation. Oh! ArchĂ© ! je n'aurais jamais attendu cela de vous, de vous, l'ami de mon enfance! [ ... ] Jamais la noble fille canadienne n'avait paru si belle aux yeux d'ArchĂ© qu'au moment oĂč elle rejetait, avec un superbe dĂ©dain, l'alliance d'un des conquĂ©rants de sa malheureuse patrie.» p. 316-317 Dans ce conflit tout cornĂ©lien entre l'amour et le devoir, Blanche choisit le devoir, Elle juge de la situation depuis le regard des autres le on dirait», ceux-ci Ă©tant ignorants de l'histoire entourant leur amour, du sort subi par ArchĂ© et des circonstances de leurs retrouvailles sur la scĂšne familiale. Du point de vue de l'Histoire, personne ne connaĂźt le roman familial et amoureux qui permet cette rĂ©conciliation; on ne verrait lĂ , croit-elle, qu'une Canadienne Ă©pousant le soldat ennemi et, qui plus est, l'incendiaire de la maison de son pĂšre. Au regard de l'opinion publique et de la scĂšne politique, ArchĂ© demeure ainsi l'ennemi, le vainqueur, et non cet innocent coupable, cet ami providentiel de la famille d'Haberville et des Canadiens, sinon du Canada comme on aura l'occasion encore de le constater un peu plus loin, que relate le roman. Ce n'est donc pas Blanche qui rĂ©pond ici avec son cƓur de jeune fille amoureuse de l'Écossais, mais la Canadienne qui ne peut nĂ©gliger cette part importante de son identitĂ© et qui, en la circonstance, se fait gardienne de l'honneur de la patrie et du pĂšre. Cet ancrage identitaire dĂ©termine toute sa conduite et lui donne l'occasion de mener son propre combat, son combat de femme, pour la patrie. ArchĂ© plaide sa cause, son amour, mais Blanche demeure inflexible, rĂ©solue Ă  sacrifier cet amour pour l'honneur Les femmes de ma famille, aussi bien que les hommes, n'ont jamais manquĂ© Ă  ce que le devoir prescrit, n'ont jamais reculĂ© devant aucun sacrifice, mĂȘme les plus pĂ©nibles. » p. 319 Blanche renonce ainsi Ă  son amour, en se rĂ©signant dĂ©sormais Ă  bien servir ses parents et la famille de son frĂšre Jules. L'Ă©pilogue de cette scĂšne se trouve quelque trente pages plus loin, dans la conclusion du roman, alors que Jules plaide, en vain toutefois, la cause d'ArchĂ©. Le narrateur nous prĂ©vient que Jules, prĂ©sumant des forces de l'amour pour gagner sa cause, [] ne pouvait comprendre ce qu'il y avait de grand, de sublime, dans le sacrifice que s'imposait sa sƓur de pareils sentiments lui semblaient romanesques, ou dictĂ©s par une imagination que le malheur avait faussĂ©e» p. 348. Le narrateur prononce alors cet Ă©loge de la femme L'homme, avec toute son apparente supĂ©rioritĂ©, l'homme dans son vaniteux Ă©goĂŻsme, n'a pas encore sondĂ© toute la profondeur du cƓur fĂ©minin, de ce trĂ©sor inĂ©puisable d'amour, d'abnĂ©gation, de dĂ©vouement Ă  toute Ă©preuve. Les poĂštes ont bien chantĂ© cette Ève, chef-d'oeuvre de beautĂ©, sortie toute resplendissante des mains du CrĂ©ateur; mais qu'est-ce que cette beautĂ© toute matĂ©rielle comparĂ©e Ă  celle de l'Ăąme de la femme vertueuse aux prises avec l'adversitĂ©? C'est lĂ  qu'elle se rĂ©vĂšle dans tous son Ă©clat; c'est sur cette femme morale que les poĂštes auraient dĂ» Ă©puiser leurs louanges. En effet, quel ĂȘtre pitoyable que l'homme face Ă  l'adversitĂ©! c'est alors que, pygmĂ©e mĂ©prisable, il s'appuie en chancelant sur sa compagne gĂ©ante, qui, comme l'Atlas de la fable portant le monde matĂ©riel sur ses robustes Ă©paules, porte, elle aussi, sans ployer sous le fardeau, toutes les douleurs de l'humanitĂ© souffrante! »p. 348 Si le roman est, Ă  sa maniĂšre, un plaidoyer en faveur de la fraternitĂ© qui unit les Braves dans le but de rĂ©concilier vainqueurs et vaincus des plaines d'Abraham, il cĂ©lĂšbre aussi par ailleurs la force morale de la femme qui soutient le courage malheureux» du soldat, Ainsi, lorsque les hommes cessent de combattre leurs ennemis, une autre lutte s'impose contre un nouvel adversaire, un nouveau mal, dont l'incidence est avant tout d'ordre moral et psychologique ce sont l'humiliation, le dĂ©sespoir et le dĂ©couragement qui rĂ©sultent de la dĂ©faite militaire, si ce n'est de quelque autre catastrophe. Ce nouveau champ de bataille, celui de la souffrance morale, est celui que domine la femme du haut de sa vertu. L'Ăąme de la femme vertueuse» permet en effet au soldat, sinon Ă  la communautĂ© tout entiĂšre, de traverser l'Ă©preuve, de perdurer malgrĂ© la menace de mort, rĂ©elle autant que symbolique, qui pĂšse alors sur la patrie. Comme le soldat vaincu, la femme peut donc dire Ă  son tour Tout est perdu fors l'honneur», puisque l'honneur, en ce cas, consiste Ă  supporter avec dignitĂ© et abnĂ©gation la souffrance. La femme incarne ainsi, lorsque l'homme, le pĂšre, le soldat, la patrie s'avĂšrent dĂ©faillants, la force morale et consolatrice qu'aucune souffrance ne peut abattre; elle se rĂ©vĂšle de la sorte l'ultime rempart d'un peuple menacĂ© par le malheur et le dĂ©sordre. Par son amour, son abnĂ©gation et son dĂ©vouement, la femme accepte de se consacrer Ă  l'autre, Ă  ses compatriotes, oubliant du coup ses propres dĂ©sirs, se sacrifiant pour le bien commun et la suite du monde. Contre l'image de la femme tentatrice, associĂ©e au pĂ©chĂ© originel, Blanche - la bien-nommĂ©e, en la circonstance - incarne plutĂŽt la beautĂ© morale du christianisme. Ce portrait idĂ©alisĂ© de la femme s'inscrit bien Ă©videmment dans la stratĂ©gie gĂ©nĂ©rale du roman visant Ă  sauver l'honneur de la patrie, Ă  en instituer le fait par la force du rĂ©cit et de la lĂ©gende. Pour Blanche, l'amour chrĂ©tien est donc une arme qui lui permet de lutter, sur le mode du sacrifice, pour la patrie, comme elle le rappelle Ă  son frĂšre dans son ultime plaidoirie pour justifier sa conduite Oui, mon frĂšre chĂ©ri, tu as payĂ© noblement ta dette Ă  la patrie, et tu peux te passer la fantaisie d'Ă©pouser une fille d'Albion. Mais, moi, faible femme, qu'ai-je fait pour cette terre asservie et maintenant silencieuse; pour cette terre qui a pourtant retenti tant de fois des cris de triomphe de mes compatriotes? Est-ce une d'Haberville qui sera la premiĂšre Ă  donner l'exemple d'un double joug aux nobles filles du Canada? Il est naturel, il est mĂȘme Ă  souhaiter que les races française et anglo-saxonne, ayant maintenant une mĂȘme patrie, vivant sous les mĂȘmes lois, aprĂšs des haines, aprĂšs des luttes sĂ©culaires, se rapprochent par des alliances intimes; mais il serait indigne de moi d'en donner l'exemple aprĂšs tant de dĂ©sastre; on croirait, comme je l'ai dit Ă  ArchĂ©, que le fier Breton, aprĂšs avoir vaincu et ruinĂ© le pĂšre, a achetĂ© avec son or la pauvre fille canadienne, trop heureuse de se donner Ă  ce prix. Oh! jamais! jamais! [ ... ] Tout le monde ignorera, reprit-elle, tu ne comprendras jamais toi-mĂȘme toute l'Ă©tendue de mon sacrifice! mais ne crains rien, mon cher Jules, ce sacrifice n'est pas au-dessus de mes forces. » p. 350-351 On constate, d'une part, que ce qui motive Blanche dans son refus d'Ă©pouser l'Écossais ArchĂ© ne s'inscrit aucunement dans quelque repli identitaire ou ethnique. Au contraire, elle considĂšre que les mariages mixtes favorisent ou favoriseront Ă©ventuellement la rĂ©conciliation entre les deux peuples sur le plan politique et national. D'autre part, on note encore une fois que son argumentation repose sur le calcul d'une dette symbolique contractĂ©e envers la patrie, ce qu'elle considĂšre avoir le devoir de rembourser. Afin de payer cette dette, Blanche doit se sacrifier, c'est-Ă -dire renoncer Ă  son bonheur de femme, d'Ă©pouse. Or, ce sacrifice a nĂ©cessairement une incidence politique puisque, forte de cette vertueuse abnĂ©gation, la Canadienne en impose ainsi moralement au clan du vainqueur, comme le suggĂšre le roman; ce sacrifice s'avĂšre en effet une victoire morale sur un ennemi qui se trouve aIors nĂ©cessairement limitĂ© dans sa conquĂȘte et son bĂ©nĂ©fice. Le sacrifice de Blanche d'HaberviIle permet ainsi l'Ă©tablissement d'un autre capital symbolique qui, Ă©ventuellement, pourrait ĂȘtre rĂ©investi sur la scĂšne de la rĂ©conciliation politique, puisque le vainqueur des plaines d'Abraham ne peut, par principe, que respecter et reconnaĂźtre, Ă  travers elle, la vertu, la dignitĂ©, et l'honneur du vaincu. Le combat victorieux de Blanche d'Haberville sur la scĂšne du pouvoir politique, Ă©gal en dignitĂ© Ă  celui du Brave vaincu, contribue de lĂ  Ă  la mise en place du discours de la reconnaissance mutuelle. Dans l'Ă©conomie du roman, Jules et Blanche auront donc payĂ© leur dette d'honneur Ă  la patrie. Si Jules peut Ă©pouser une Anglaise et agir, plein d'enthousiasme, comme un nouveau sujet britannique qui entend participer au pouvoir et contribuer Ă  la prospĂ©ritĂ© de son nouveau pays et du peuple, il semble que le destin de Blanche soit plutĂŽt d'incarner un mĂ©lange de tristesse, de rĂ©signation et d'hĂ©roĂŻsme qui rappelle le mauvais cotĂ© de la dĂ©faite militaire, et ce, en dĂ©pit du discours de rĂ©conciliation qui anime le roman. En renonçant Ă  son dĂ©sir, Ă  son bonheur, Blanche meurt un peu beaucoup Ă  elle-mĂȘme pour que demeure bien vivant l'honneur de la patrie; elle incarne ainsi l'amour sacrifiĂ© sur l'autel de la Paix canadienne. L'histoire de Blanche d'Haberville s'inscrit par consĂ©quent dans la vaste opĂ©ration instituante et commĂ©morante» du roman qui Ă©rige Ă  rĂ©pĂ©tition les nouveaux monuments fondateurs de la collectivitĂ©. C'est aussi la lĂ©gende de cet amour malheureux que transmet et perpĂ©tue le roman, un siĂšcle plus tard, comme le MĂ©morial des amants malheureux Ă©rigĂ© pour ainsi dire en bordure du champ de bataille des plaines d'Abraham. Par son propre renoncement Ă  l'amour et Ă  Blanche, ArchĂ© incarne lui aussi la tristesse et la droiture, la rĂ©signation et le dĂ©vouement aux autres, autant dire l'amour du prochain tel que le roman en fait l'apologie. La paix, le pays sont donc Ă©galement fondĂ©s sur ce sacrifice et cette mort symboliques qui dresse un Monument autour duquel les compatriotes, les hĂ©ritiers se rassemblent ou pourront se rassembler pour commĂ©morer l'Ă©vĂ©nement qui les rattache Ă  l'Histoire et Ă  l'ordre politique.
Pourtant "tout sacrifier" sonne comme un impératif de bonheur, une obligation. Il semblerait qu'il y ait là un paradoxe : on ne peut en effet se forcer au bonheur. Pourtant, atteindre celui-ci à long terme semblerait demander de renoncer à des bonheurs plus petits. Toutefois, ce bonheur à long terme n'a aucune assurance d'aboutir si, au
Se sacrifier pour les autres ou laisser passer les autres avant nous; est paradoxalement Ă  notre avantage. » PAROLES DE SAGESSE DU JOUR Il n’y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis. » Jean 1513 Il y a plus de bonheur Ă  donner qu’à recevoir. » Actes 2035 Et vivez dans l’amour en suivant l’exemple de Christ, qui nous a aimĂ©s et qui s’est donnĂ© lui-mĂȘme pour nous comme une offrande et un sacrifice dont l’odeur est agrĂ©able Ă  Dieu. » EphĂ©siens 52 Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donnĂ© sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frĂšres. » 1 Jean 316 Egalement disponible sur les plateformes suivantes PRESENTATION DE L'EPISODE e reviens vers vous avec un nouvel Ă©pisode sur le thĂšme des relations nous et les autres » et on va reparler d’un de nos sujets de dĂ©part laisser passer les autres avant soi ». Cet Ă©pisode est une version remixĂ©e des choses que nous avons dĂ©jĂ  abordĂ©. Mais comme on le dit si bien la rĂ©pĂ©tition est la mĂšre de l’ Ă©pisode viens clore le thĂšme des relations qui nous a gardĂ© durant ces deux derniers mois. RETRANSCRIPTION RESUMEE DE L'EPISODE "Un message Ă  l'opposĂ© des tendances actuelles sociĂ©tales" Alors je reviens vers vous avec un nouvel Ă©pisode intitulĂ© apprendre Ă  laisser passer l’autre avant conscience que ce n’est pas un message qui va dans le courant des choses actuelles, un message qui est parfois un peu difficile Ă  apprĂ©hender ou Ă  intĂ©grer. Parce qu’aujourd’hui, nous sommes dans un moment oĂč on nous encourage Ă  nous replier sur nous-mĂȘmes, Ă  prendre soin de nous, Ă  nous concentrer sur nous-mĂȘmes. Et je suis personnellement extrĂȘmement heureuse du mouvement du self-care prendre soin de soi, prendre soin de ses besoins
 car de toute façon on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas et on ne peut pas ĂȘtre quelqu’un d’agrĂ©able si on ne va pas trĂšs je suis complĂštement d’accord avec la pensĂ©e du mouvement oĂč on nous encourage Ă  faire des choses que nous apprĂ©cions, Ă  faire des choses qui nous font du bien. Et ici en gĂ©nĂ©ral, je partage des astuces, des leçons, des choses que j’ai pu voir, que j’ai pu implĂ©menter qui amĂ©liore notre quotidien, notre Ă©tat d’esprit, notre maniĂšre d’apprĂ©hender la vie et du coup qui font en consĂ©quence de nous des personnes plus agrĂ©ables, plus lĂ©gĂšres ; plus intĂ©ressantes Ă  vivre qu’une personne Ă©panouie, une personne heureuse est une personne dont on a envie d’ĂȘtre autour. "Une des problĂ©matiques du mouvement "self-care" " Mais aujourd’hui, je viens nous encourager, chacun d’entre nous Ă  parfois, de temps en temps Ă  laisser passer l’autre avant soi. Parce que le problĂšme avec ce mouvement de selfcare », prendre soin de soi que j’ai pu voir, analyser personnellement ; c’est qu’il y a un encouragement au repli sur soi, Ă  ne regarder qu’à ses besoins et Ă  se dĂ©sintĂ©resser des mouvement oĂč on nous encourage Ă  Ă©liminer toutes les personnes toxiques ; qui est bien, les personnes avec qui ça ne va pas. Mais j’ai tendance Ă  penser que ça nous encourage Ă  Ă©liminer toutes les personnes. Parce qu’il est Ă©vident que d’une maniĂšre ou d’une autre, tout le monde ne peut pas avoir que des bons traits de caractĂšre. Et certains de nos parents, de nos familles ont certains dĂ©fauts ; cela est j’ai tendance Ă  voir par rapport aux messages que j’entends, que j’écoute et qui se rĂ©pĂštent que nous sommes encouragĂ©s surtout dans notre systĂšme occidental ; Ă  nous isoler. "Se sacrifier pour les autres" il y a vĂ©ritablement plus de joie Ă  donner qu'Ă  recevoir Moi, venant d’Afrique, du Cameroun ; le mode de vie en sociĂ©tĂ©, en famille, la structure est diffĂ©rente. Ici, nous sommes encouragĂ©s Ă  vivre seuls, Ă  nous concentrer sur nous-mĂȘmes, Ă  dĂ©laisser les autres pour ne regarde qu’à nous, Ă  notre nombril et Ă  notre monde. Et je pense que nous perdons Ă©normĂ©ment Ă  faire les choses ainsi. Je pense que prendre soin de soi, peut et va main dans la main avec de temps en temps Ă  laisser passer les besoins de l’autre avant soi. Et je pense que la relation de mariage ou celle de parent-enfant explique assez bien cette notion-lĂ . Quand on est en couple avec quelqu’un avec quelqu’un, des fois on le laisse passer, on laisse ses besoins passer avant les sĂ»r, cela ne doit pas tomber dans une relation d’abus ; que ce soit du conjoint, des enfants ou des parents. Mais, aujourd’hui on a tendance Ă  ne plus regarder Ă  l’autre, Ă  vouloir faire uniquement ce qui nous fera du nous perdons vĂ©ritablement Ă©normĂ©ment. Si vous l’avez remarquĂ©, vous allez voir que ce sont souvent les gens qui donnent ; que ce soit de leur temps, qui assistent 
 ; qui sont souvent heureuse et c’est ce qu’une des paroles de sagesse du jour nous dit » Il y a plus de joie Ă  donner qu’à recevoir ». Je ne sais pas si vous avez dĂ©jĂ  pu l’expĂ©rimenter quand vous faites du bien Ă  quelqu’un, quand vous lui rendez un service et cela n’a pas besoin d’ĂȘtre monĂ©taire ça peut ĂȘtre de votre temps, de vos talents, de ce que vous savez faire ; vous le mettez au service de quelqu’un ; la reconnaissance, le merci », le soulagement de l’autre nous remplit Ă©normĂ©ment, nous remplit de joie. "Se sacrifier pour les autres" mise en pratique personnelle Je me rappelle, il y a quelque temps de cela, j’avais Ă©normĂ©ment de boulot, j’avais des deadlines Ă  respecter, et j’ai eu une tata qui a eu besoin de mon aide pour ses papiers et ma maman qui avait besoin de moi pour sa paperasse Ă©galement. Juste ces deux Ă©lĂ©ments m’ont pris des journĂ©es et c’est lĂ  qu’on se rend compte que des fois la paperasse peut prendre du temps. Les aller-retours, les appels m’ont immobilisĂ© malgrĂ© que j’avais dĂ©jĂ  Ă©normĂ©ment de boulot, que j’étais dĂ©jĂ  assez sous pression par rapport aux deadlines que je devais bien Ă  ce moment prĂ©cis-lĂ , je les ai laissĂ© passer avant. C’est-Ă -dire que j’ai pris leurs demandes, leurs requĂȘtes comme les miennes, comme prioritaires par rapport Ă  ce que je devais faire ; et je me suis attelĂ©e Ă  les rĂ©aliser. Et je vous assure qu’un simple merci », le fait de savoir que dans un moment de besoin, vous avez pu ĂȘtre utile, vous avez pu soulager quelqu’un ; la joie qu’on ressent est indescriptible. Le fait d’avoir pu soulager quelqu’un, d’avoir pu faire du bien Ă  quelqu’un n’a pas d’ ce Ă  quoi je veux vous encourager aujourd’hui si vous ne le faites pas dĂ©jĂ  ou pas assez. De temps en temps, laissez passer l’autre avant vous par exemple Ă  la caisse pourquoi ne pas laisser la personne qui est derriĂšre vous et n’ayant pas beaucoup de courses. Vous n’avez pas besoin de faire de grandes choses pour vous sentir utile ; pas besoin d’aller faire de l’humanitaire au Vietnam ou au fond de la Russie ou en Afrique ; ce soit assister votre sƓur dans ces devoirs alors que vous avez les vĂŽtres ; assister un parent ou une amie ; ĂȘtre avec elle, la soutenir c’est ça laisser passer l’autre avant soi. L'amour se dĂ©montre par le don de soi et marche main dans la main avec la notion de sacrifice Je pense que nous le faisons rĂ©guliĂšrement dans notre quotidien. Mais c’est pour encourager si vous avez eu tendance Ă  vous replier derniĂšrement parce que vous avez Ă©tĂ© blessĂ©, abusĂ© ne laissez pas les Ă©preuves de la vie, vous dĂ©former, vous empĂȘcher de faire du bien Ă  quelqu’un d’autre qui valorisera cette action que vous avez faites. L’amour se dĂ©montre par le don de soi, que ce soit par un appel. Rappelez-vous dans l’épisode sur ma grand-mĂšre oĂč on parlait des attentions ; faire un cadeau
 Bien sĂ»r avec cet argent vous aurez pu vous faire un cadeau Ă  vous-mĂȘmes ; mais le fait de penser Ă  votre conjoint, Ă  une amie ; Ă  lui offrir un cadeau, une babiole, une fleur ; ça touche, et c’est une dĂ©monstration de l’amour qu’on a eu pour l’autre. Car vous aurez pu vous faire du bien Ă  vous, mais vous avez dĂ©cidĂ© de penser Ă  l’ vous appelez quelqu’un, vous avez autre chose Ă  faire, une sĂ©rie Netflix Ă  regarder
 mais vous avez dĂ©cidĂ© de sacrifier cela pour prendre des nouvelles de l’autre, de vous dĂ©placer pour aller rendre visite
Vous voyez, ce sont des petites choses, mais apprenons Ă  laisser les choses avant nous-mĂȘmes. Apprenons Ă  prendre soin des autres, Ă  nous sacrifier un petit on ne veut plus entendre la notion de sacrifices, de don de soi ; car on est tellement centrĂ© sur nous-mĂȘmes ; on ne regarde tellement qu’à nous, Ă  notre vie et Ă  ce qu’on veut. Ce n’est pas mauvais, mais ça ne doit pas ĂȘtre que ça. Car nous ratons ainsi tellement de choses. Quelques avantages, bĂ©nĂ©fices Ă  "se sacrifier pour les autres" Il y a tellement de choses qu’on dĂ©couvre en servant l’autre oui, il y a des dons, des talents, des aspirations qui sont dĂ©couverts. En faisant du bien Ă  l’autre, vous vous dĂ©couvrez des talents que vous n’imaginez pas l’autre vous fait une remarque et ça vus propulse Ă  un autre endroit, quelque chose que vous n’aurez pas pu imaginer de vous-mĂȘmes. Quand on se concentre sur nous-mĂȘmes, on a tendance Ă  moins apprĂ©cier les choses que nous possĂ©dons, les choses qui sont Ă  notre disposition. Des fois, quand on part vers l’autre, on se rend compte que j’en ai des choses, ma vie n’est pas si mal » ; c’est une consĂ©quence. Ce n’est pas le but pour lequel vous allez laisser passer les autres avant vous, Non. Mais ça cultive Ă©galement en vous le contentement ; c’est une consĂ©quence, un produit supplĂ©mentaire le contentement, la gratitude, une dĂ©couverte de soi, une amĂ©lioration de soi-mĂȘme. En laissant passer l’autre, c’est servir l’autre, faire du bien Ă  l’ sĂ»r que vous avez des choses Ă  faire, vous avez des responsabilitĂ©s. C’est comme une maman, bien sĂ»r qu’elle a des choses Ă  faire, mais elle se donne pour ses enfants. Un conjoint se donne pour sa conjointe et c’est toujours apprĂ©cier, ça fait toujours du un encouragement, apprenons de temps Ă  temps Ă  laisser passer les autres avant nous, Ă  laisser passer une requĂȘte avant ce qu’on doit faire. Bien sĂ»r si vous devez rendre la chose demain, c’est diffĂ©rent. Il y a toujours un contexte, il faut de la sagesse ; du discernement par rapport Ă  ce que vous ĂȘtes capables de faire. Ce que ne veut pas dire "se scarifier pour les autres" C’est un encouragement, apprenons de temps Ă  temps Ă  laisser passer les autres avant nous, Ă  laisser passer une requĂȘte avant ce qu’on doit faire. Bien sĂ»r si vous devez rendre la chose demain, c’est diffĂ©rent. Il y a toujours un contexte, il faut de la sagesse ; du discernement par rapport Ă  ce que vous ĂȘtes capables de ne veut pas dire que vous allez prendre plus que ce que vous ne pouvez faire ; rappelez-vous, on prend le temps de profiter du temps avec les nĂŽtres abordĂ© dans cet Ă©pisode. Donc le but n’est pas de vous surcharger par rapport aux demandes des autres, de faire les choses dans votre capacitĂ©, dans les limites de votre capacitĂ©, sans que cela ne vous coule en arriĂšre. Mais de temps en temps, si vous en avez envie, allez faire du bĂ©nĂ©volat, allez servir quelqu’un, allez aider quelqu’un ; mais ça n’a pas besoin d’ĂȘtre fois quand on parle de donner sa vie pour les autres, on a l’impression qu’on doit aller prendre une balle ou se blesser ; alors que non, pas spĂ©cialement. Mais notre vie, c’est notre temps, nos finances. Parce que nous travaillons et le rĂ©sultat, ce sont nos finances. Donc quand vous donnez de vos finances, de votre temps ; c’est de votre vie aussi que vous donnez. Quand vous vous mettez Ă  la disposition de quelqu’un, quand vous dĂ©cidez d’aider quelqu’un, c’est votre vie ; car ce temps-lĂ  n’est pas rĂ©cupĂ©rable ; vous aurez pu faire quelque chose d’autre ne pensez pas que vous avez besoin de faire des grandes choses ; bien sĂ»r faites-les, si vous le dĂ©sirez. Mais regardez autour vous, ouvrez un peu plus les yeux sur ceux qui sont autour de vous. Et de temps en temps dans les limites de ce que vous ĂȘtes capables de faire et de bien faire ; sans murmures et sans regrets ; n’hĂ©sitez pas Ă  laisser passer l’autre avant vous. VoilĂ , c’était mon encouragement du jour, c’est quelque chose que j’essaie d’implĂ©menter. Ce n’est pas toujours Ă©vident, comme toute chose. Mais c’est quelque chose que j’atteste m’avoir fait du bien, et avoir dĂ©velopper ces traits de caractĂšre dont je vous parlais. En moi, je les travaille toujours. Dans cette vie, dans ce cheminement, il n’y a rien qui est acquis, c’est un travail perpĂ©tuel. Et j’ai pu voir le bonheur qu’il y a Ă  laisser passer l’autre avant soi. Quand vous voyez quelqu’un d’autre d’heureux, de joyeux Ă  cause de quelque chose que vous avez fait, je vous assure c’est une grande joie. Quand vous voyez le soulagement par rapport Ă  un service que vous avez rendu Ă  quelqu’un, ce n’est pas comparable. Donc n’hĂ©sitez pas Ă  essayer, ça peut ĂȘtre des petites choses aller faire les courses, faire la vaisselle Ă  la place de l’autre 
Vous avez peut-ĂȘtre une liste de choses que vous faites-vous et votre conjoint ; pourquoi ne pas faires les taches qu’il devait faire ? Tout simplement sans qu’il n’ait Ă  vous le demander vous le faites pour Ă©galement cela, laissez passer l’autre avant soi au lieu de se cantonner Ă  ça, c’est toi de faire et ça c’est moi de faire » ; de temps en temps faire ce que l’autre devait faire et voir le soulagement et l’apprĂ©ciation de l’ mĂȘme si l’autre ne l’apprĂ©cie pas, juste le fait de l’avoir fait, d’avoir dĂ©montrĂ© que vous portez de l’attention, que vous l’apprĂ©cier ; c’est une preuve d’ n’hĂ©sitez pas. Commencez Ă  regarder autour de vous, pas trĂšs loin, le bien que vous pouvez faire Ă  ceux qui vous entoure, Ă  ces personnes-lĂ  qui vous sont chĂšres au travail, avec vos amis. Egalement disponible sur les plateformes suivantes rĂ©ussir Ă  faire un bilan et se crĂ©er des objectifs personnalisĂ©s

, observe Gene Ricaud-François, psychologue clinicienne, auteure du Se sacrifier, à quoi ça sert ? Oui c'est un peu ça je pense titi $ C'est s'oublier dans le bonheur de l'autre. En voici 10

DĂ©finition se sacrifier Retrouver la dĂ©finition du mot se sacrifier avec le Larousse A lire Ă©galement la dĂ©finition du terme se sacrifier sur le Dictionnaire des synonymes Classement par ordre alphabĂ©tique des synonymes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Synonyme dĂ©finition Un synonyme se dit d'un mot qui a la mĂȘme signification qu'un autre mot, ou une signification presque semblable. Les synonymes sont des mots diffĂ©rents qui veulent dire la mĂȘme chose. Lorsqu’on utilise des synonymes, la phrase ne change pas de sens. Usage des synonymes Synonymes et Antonymes servent Ă  DĂ©finir un mot. C’est pourquoi on les trouve dans les articles de dictionnaire. Eviter les rĂ©pĂ©titions dans un texte. Enrichir un texte. Exemples de synonymes Le mot bicyclette eut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme synonyme de vĂ©lo. Dispute et altercation, sont des mots synonymes. Aimer et ĂȘtre amoureux, sont des mots synonymes. Peur et inquiĂ©tude sont deux synonymes que l’on retrouve dans ce dictionnaire des synonymes en ligne. Usage d’un dictionnaire des synonymes Le dictionnaire des synonymes permet de trouver des termes plus adaptĂ©s au contexte que ceux dont on se sert spontanĂ©ment. Il permet Ă©galement de trouver des termes plus adĂ©quat pour restituer un trait caractĂ©ristique, le but, la fonction, etc. de la chose, de l'ĂȘtre, de l'action en question. Enfin, le dictionnaire des synonymes permet d’éviter une rĂ©pĂ©tition de mots dans le mĂȘme texte afin d’amĂ©liorer le style de sa rĂ©daction. Synonymes les plus recherchĂ©s faire en plus anglais mettre en effet contraire ĂȘtre avoir problĂšme pour travail crĂ©er demander bien important prendre expĂ©rience amour dire trouver augmenter installer en fait voir aimer temps petit obtenir analyse utiliser savoir montrer dĂ©velopper origine fin du coup en ligne changer oeuvre intĂ©resser bonne prĂ©sentation aide diffĂ©rent vie aider rĂ©aliser cause souhaiter belle dĂ©couvrir intĂ©ressant prĂ©senter suite Ă  intĂ©grer grand connaĂźtre dĂ©monter effectuer beau connaissance emploi recherche par contre parler explication penser avec triste regarder travailler amĂ©liorer tristesse passer crĂ©ation acquĂ©rir ainsi que intĂ©rĂȘt passionnĂ© peur adapter rechercher passion accord organisation compĂ©tence
Jereviens vers vous avec un nouvel épisode sur le thÚme des relations "nous et les autres" et on va reparler d'un de nos sujets de départ: "laisser passer les autres avant soi". Cet épisode est une version remixée des choses que nous avons déjà abordé. Mais comme on le dit si bien: la répétition est la mÚre de l'apprentissage. Cet épisode viens clore le thÚme des relations qui
Depuis Socrate ou Aristote, de nombreux penseurs ont dĂ©crit l'amour de maniĂšre similaire. Quelques exemples, par ordre chronologique, en commençant par quelques proverbes"L'amour met son bonheur dans le bonheur d'autrui." / "Être utile Ă  ce qu'on aime est la plus douce jouissance de l'amour." / "En donnant de l'amour, on finit par en prendre." / "OĂč l'on sĂšme l'amour croĂźt la joie.""Tous deux, nous partageons un amour entier, attentionnĂ© et sincĂšre, puisque rien n'est doux, rien n'est paisible pour l'autre, s'il n'est profitable aux deux." Pierre AbĂ©lard, 1079-1142."Aimer, c'est vouloir le bien de l'autre." Thomas Aquinas, 1225-74."L'amour est une fumĂ©e faite de la vapeur des soupirs; satisfait, c'est un feu qui brille dans les yeux de l'amant; contrariĂ©, c'est une mer nourrie des larmes de l'amant." / "Tired with all these, from these would I be gone, Save that to die I leave my love alone." William Shakespeare, 1564-1616."L'homme est la perfection de l'Univers, l'esprit est la perfection de l'homme, l'amour est la perfection de l'esprit, et la charitĂ© est la perfection de l'amour." Saint François de Sales, 1567-1622."C’est proprement ne valoir rien que de n’ĂȘtre utile Ă  personne." RenĂ© Descartes, 1596-1650."We don't love people so much for the good they have done us, as for the good we have done them." Laurence Sterne, 1713-68."On n'aime plus lorsque les sacrifices coĂ»tent; on aime peu lorsqu'on s'aperçoit qu'on en fait." Pierre-Marc-Gaston de LĂ©vis, 2nd duc de LĂ©vis, 1764-1830."Love is the most terrible, and also the most generous of the passions; it is the only one which includes in its dreams the happiness of someone else." Alphonse Karr, 1808-90."For what is love itself, for the one we love best? - an enfolding of immeasurable cares which yet are better than any joys outside our love." George Eliot, 1819-80."Il n'y a pas d'autre amour que celui qui consiste Ă  donner sa vie pour ceux qu'on aime." LĂ©on TolstoĂŻ, 1828-1910."Qu'est-ce donc que l'amour, si ce n'est de se comprendre et de se rĂ©jouir en voyant quelqu'un d'autre vivre, agir et sentir diffĂ©remment de nous, parfois mĂȘme Ă  l'opposĂ©?" Friedrich Nietzsche, 1844-1900."Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi." Alain, 1868-1951."This is the miracle that happens every time to those who really love the more they give, the more they possess." Rainer Maria Rilke, 1875-1926"Love is not affectionate feeling, but a steady wish for the loved person's ultimate good as far as it can be obtained." Clive Staples Lewis, 1898-1963"L'amour c'est donner ce que l'on n'a pas Ă  quelqu'un qui n'en veut pas." Jacques Lacan, 1901-81."Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own." Robert A. Heinlein, 1907-88."C'est cela l'amour tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour." Albert Camus, 1913-60."Le jour oĂč la joie des autres devient ta joie, le jour oĂč leur souffrance devient ta souffrance, tu peux dire que tu les aimes." Michel Quoist, 1921-97."You know it's love when all you want is that person to be happy, even if you're not part of their happiness." Julia Roberts, nĂ©e en 1967....Quelques-uns des nombreux autres attributs de l'amour sont citĂ©s ici Jaurais besoin d’aide, je ne trouve pas le bon mot. Comment dĂ©finiriez-vous une personne qui est toujours prĂȘte Ă  aider les autres, toujours prĂȘte Ă  se sacrifier. Existe-t-il un mot ? Par exemple un pompier, il serait prĂȘt Ă  mettre sa vie en pĂ©ril
L'Ă©poque Mettre en berne sa carriĂšre, oublier ses dĂ©sirs
 On peut parfois dĂ©cider de mettre ses intĂ©rĂȘts entre parenthĂšses au bĂ©nĂ©fice de son entourage pour une cause ou une idĂ©e que l’on juge supĂ©rieure. Dans La Taularde, film d’Audrey Estrougo sorti le 14 septembre en France, Sophie Marceau incarne Mathilde, une femme qui, pour permettre Ă  l’homme qu’elle aime de se soustraire Ă  la justice, passe derriĂšre les verrous. Sa dĂ©pendance affective envers ce mari en cavale, et dĂ©sormais indiffĂ©rent Ă  son sort d’incarcĂ©rĂ©e, justifie-t-elle son sacrifice ? On peut se demander quel sentiment cette femme a d’elle-mĂȘme pour s’annihiler Ă  ce point-lĂ  ! », observe Gene Ricaud-François, psychologue clinicienne, auteure du Se sacrifier, Ă  quoi ça sert ? ed. L’Archipel, 2013 et de Tiens-toi droite ! Leduc. s Ed., Ă  paraĂźtre en octobre. A chacun sa motivation Chacun Ă©value la lĂ©gitimitĂ© du sacrifice qu’il fait », indique la psychologue. Le sacrifice est reliĂ© au sacrĂ© par l’étymologie, mais pas seulement. On sacrifie pour une cause ou une idĂ©e qu’on juge supĂ©rieure. C’est le cas dans la religion, ou encore du parent qui fait table rase de ses dĂ©sirs personnels – et de ses nuits ! – au service d’une cause supĂ©rieure, en l’occurrence, assurer la survie de son enfant, explique la psychanalyste. C’est lĂ  le sens positif du sacrifice. » Mais cette dĂ©marche peut aussi ĂȘtre liĂ©e Ă  la recherche d’affection ou d’une meilleure estime de soi. Auquel cas, le sujet se sacrifie pour inconsciemment obtenir une contrepartie », prĂ©cise Gene Ricaud-François. Enfin, troisiĂšme cas de figure, on fait preuve d’abnĂ©gation afin de donner un sens Ă  sa vie. Le sacrifice nous sert alors de socle pour vivre. Le risque est de le faire par mĂ©sestime de soi plus que par amour de l’autre, et d’ĂȘtre dans la dĂ©pendance affective ». Ne pas forcĂ©ment attendre de retour Dans tout sacrifice, et quelle qu’en soit la nature ou les motivations, il y a toujours la notion de donner quelque chose », explique Gene Ricaud-François. Ce qui diffĂšre est ce qu’on attend, ou pas, en retour. Cet acte peut aboutir Ă  de la frustration parce qu’il a Ă©tĂ© fait pour rendre l’autre redevable. C’est exiger de lui un retour qu’il n’est pas nĂ©cessairement prĂȘt Ă  faire » ou qui ne devrait pas appeler compensation. Faire de gros sacrifices pour quelqu’un – lui sacrifier sa vie par exemple –, c’est prendre le risque de s’entendre dire “Mais je ne t’ai rien demandĂ© !” ». D’ailleurs, mettre son entourage familial, affectif ou professionnel trop en dette Ă  votre Ă©gard, n’est ni juste ni gĂ©nĂ©reux », relĂšve la psychologue. Mais le retour » escomptĂ© peut aussi consister Ă  ĂȘtre en total accord avec soi, ses croyances et son Ă©thique. On est heureux de donner, ne serait-ce que pour le plaisir qu’on lit dans le regard de l’autre. Lorsqu’on fait plaisir, cela nourrit. Une bonne action offre forcĂ©ment un retour positif
 ne serait-ce que ce que vous pensez de vous-mĂȘme. » Un acte plus ou moins noble Il y a beaucoup de noblesse et de gĂ©nĂ©rositĂ© lorsque la personne consent rĂ©ellement Ă  ce qu’elle fait, et qu’elle le fait pour une cause supĂ©rieure », considĂšre Gene Ricaud-François. Toutefois, tempĂšre-t-elle, quand on manque d’équilibre et d’assurance, on peut ĂȘtre tentĂ© de s’inscrire dans une posture de “sauveur” les uns virent au chantage affectif, les autres y gagnent un certain Ă©quilibre ». Il est aussi des sacrifices sans lendemain. Lorsqu’un individu pĂ©rit en sauvant un inconnu de la noyade, par exemple, c’est de l’ordre du sacrifice certes, mais cela part d’un rĂ©flexe, celui de sauver son semblable. Cette personne n’est pas dans la recherche de renom ou de quelque retour, c’est un rĂ©flexe humain que de porter secours », poursuit la psychologue. Loin du syndrome du sauveur, la personne qui se jette Ă  l’eau n’a pas songĂ© qu’elle pouvait y perdre la vie. C’est toute la beautĂ© du geste, la part hĂ©roĂŻque prĂ©sente en chacun de nous la pulsion d’aide et d’empathie a pris le dessus sur la peur ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s La Taularde » Marceau derriĂšre des barreaux Lire aussi L’ambition donne du sens Ă  l’existence MarlĂšne Duretz Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Onpourrait se demander pourquoi il est important de savoir se sacrifier pour les autres, de savoir renoncer Ă  soi-mĂȘme pour les autres, dans un monde qui semble ne laissait aucune chance Ă  chacun quand nous en donnons aux autres. C'est vrai que ce n'est pas facile de laisser sa place, de laisser les autres jouir d'un bonheur qui Ă©tait sensĂ© ĂȘtre notre.
Les 35 citations et proverbes sacrifier La femme qui a sacrifiĂ© son honneur Ă  celui qu'elle aime est la meilleure gardienne de l'honneur de son amour. Citation de Auguste-Louis Petiet ; Les pensĂ©es, maximes et rĂ©flexions 1851 Quiconque sacrifie son moi reçoit en Ă©change l'infini. Citation de Victor Cherbuliez ; L'aventure de Ladislas Bolski 1865 On ne peut sacrifier l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Ă  une coalition quelconque d'intĂ©rĂȘts particuliers, fussent-ils trĂšs puissants. Citation de Samuel Ferdinand-Lop ; Les nouvelles pensĂ©es et maximes 1970 Dieu est moins jaloux des idoles auxquelles nous sacrifions Ă  la face du soleil que de celles que nous adorons dans la nuit de notre cƓur. Citation de Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Tout notre tour d'adresse consiste Ă  sacrifier notre existence pour exister. Citation de Johann Wolfgang von Goethe ; Les maximes et rĂ©flexions 1749-1832 On sacrifie sa vie Ă  son honneur, souvent son honneur Ă  sa fortune, et quelquefois sa fortune Ă  la crainte du ridicule. Citation de Charles Pinot Duclos ; Les morceaux choisis 1810 La passion porte la femme Ă  se sacrifier, et l'homme Ă  demander. Citation de SosthĂšne de La Rochefoucauld-Doudeauville ; Le livre des pensĂ©es 1861 La sagesse consiste Ă  savoir sacrifier une partie de ses opinions, de ses intĂ©rĂȘts et de ses volontĂ©s pour sauver le reste. Citation de Victor Cherbuliez ; Olivier Maugant 1885 Le devoir commande de sacrifier les petites obligations aux grandes. Citation de Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Sacrifier ses intĂ©rĂȘts Ă  ses convictions pour une Ăąme bien nĂ©e est un plaisir. Citation de Victor Cherbuliez ; Olivier Maugant 1885 Il est dans ce monde une Ăąme, sƓur de la mienne, dans laquelle je puis verser sans crainte tous mes soucis, toutes mes pensĂ©es, tous mes chagrins et toutes mes espĂ©rances. Il est un ĂȘtre qui s'occupe sans cesse de moi, dont mon bonheur est la grande affaire, l'intĂ©rĂȘt suprĂȘme, un ĂȘtre Ă  qui je puis tout dire, tout confesser, un ĂȘtre qui m'aime parce qu'il me connaĂźt et qui me connaĂźt parce qu'il m'aime, un ĂȘtre qui vit avec moi, qui vit en moi, et qui saurait, s'il 4SHD.
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