Laloi du 16 février « portant institution du Service du travail Obligatoire » prévit un service de travail obligatoire de tous les adultes français de sexe masculin.. Les hommes nés en et 1922 furent les premiers concernés. Que ce ne soit plus uniquement les ouvriers de l´industrie qui soient appelés fut présenté par Vichy comme une mesure d´égalité sociale.

Le Mur des Noms, Mémorial de la Shoah Corinne Bouillot. Le projet de pose de Stolpersteine dans l’agglomération rouennaise vise, outre ses objectifs mémoriels, pédagogiques et citoyens[1], à impulser de nouvelles recherches sur des victimes de la Shoah tout en valorisant les travaux existants. Rendre un hommage individuel aux victimes, auxquelles la pose de ces pavés commémoratifs redonne un nom et une identité devant leur dernier domicile, nécessite souvent de compléter les données biographiques disponibles — par exemple celles que l’on trouve sur la base en ligne des victimes du Mémorial de la Shoah[2]. Entreprendre ou faire connaître des recherches sur des victimes s’inscrit dans un processus d’individualisation de la mémoire de la Shoah auquel Serge Klarsfeld a largement contribué pour l’ensemble de la France en établissant la liste des personnes déportées avec mention de leur adresse au moment de leur arrestation[3]. Dans la mise en œuvre du projet des Stolpersteine à Rouen, nous entendons toutefois par dernière adresse », conformément aux choix de l’artiste Gunter Demnig, le dernier domicile librement choisi, donc avant un éventuel départ forcé consécutif à la guerre ou à la persécution. Cette précision est importante pour la présente synthèse sur la famille Burstin, dont deux des membres, Osias et Ginette, n’ont pas été arrêtés à Rouen, mais à Limoges. Avant de fournir des résultats en partie inédits sur le parcours et le sort de cette famille, je rappellerai tout d’abord quelles sources il est possible d’exploiter et de croiser pour une recherche micro-historique de ce type. À Rouen, le projet des Pavés de Mémoire a pu dès ses origines s’appuyer sur le travail minutieux réalisé durant de longues années par Françoise Bottois, ancienne enseignante d’histoire-géographie de l’académie de Rouen, sur les Juifs du Grand Rouen » de la période d’occupation et la Shoah. Son livre De Rouen à Auschwitz[4], publié en 2015, restitue l’identité des victimes et les situe dans l’espace urbain. Il décrit succinctement de nombreux parcours individuels, tout en inscrivant l’étude locale dans le contexte plus large de la persécution des Juifs dans la France occupée. Les chercheurs étant souvent confrontés à des sources lacunaires, voire contradictoires, il est nécessaire d’apporter régulièrement des compléments et/ou des correctifs[5]. Ceux-ci n’empêchent pas la persistance de zones d’ombre, et il faut parfois s’en tenir à des hypothèses, y compris lorsque la fiabilité des sources disponibles est incertaine. La recherche biographique n’est donc jamais définitive, car de nouvelles sources peuvent aussi être trouvées. C’est dans cette démarche que s’inscrit la présente étude. Elle prend en compte le sort d’Osias Burstin, qui n’avait pas été recensé comme Juif en octobre 1940 à Rouen — alors que ce recensement constitue souvent le point de départ de la recherche pour une ville donnée. Elle actualise aussi les informations sur le parcours de sa fille Ginette, qui a survécu à sa déportation à Auschwitz, alors que plusieurs publications ou bases de données indiquent qu’elle y a été assassinée, sans doute sur la base de sources elles-mêmes erronées[6]. Les sources exploitables pour reconstituer le parcours d’une victime sont nombreuses et variées ; elles sont internationales, nationales et locales. La consultation de diverses bases de données biographiques en ligne peut constituer un bon point de départ celle évoquée plus haut du Mémorial de la Shoah ; celle de Yad Vashem, où l’on trouve aussi des feuilles de témoignage déposées par les familles ; celles du ministère français des Armées à consulter sur le site Mémoire des hommes » ; celle encore des détenus des camps d’Auschwitz sur la page internet dédiée du musée[7]. Le musée d’Auschwitz détient des archives à consulter sur place, mais ses archivistes peuvent aussi fournir aux chercheurs, à distance, des informations relatives à une victime à partir des sources dont ils disposent. À l’échelle internationale également, les Arolsen Archives ancien Service International de Recherches – ITS, établies en Allemagne, constituent le principal centre de documentation et d’information sur la persécution nationale-socialiste. Elles ont mis en ligne une partie de leurs collections, mais peuvent aussi envoyer des documents sur demande. Pour la France, des recherches sont possibles au Centre de Documentation Juive Contemporaine CDJC, Mémorial de la Shoah dont l’objectif est, depuis ses origines, de documenter la persécution des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale. On n’oubliera pas, surtout, le Service historique de la Défense sa division des archives des victimes des conflits contemporains DAVCC, basée à Caen, regroupe entre autres les dossiers de déportés ou internés de la Seconde Guerre mondiale, assassinés ou survivants, dont il s’agissait à l’origine de faire valoir les droits. Pour reconstituer le parcours d’une famille et disposer d’éléments antérieurs à la déportation, la consultation des sources locales est incontournable. Pour Rouen, on s’appuiera notamment sur les Archives départementales de Seine-Maritime elles disposent par exemple des fichiers du recensement des Juifs d’octobre 1940 et des listes et procès-verbaux d’arrestation pour les différentes rafles qui se sont succédé dans l’agglomération. Françoise Bottois a très largement exploité ces sources, parmi d’autres, pour rédiger son livre évoqué plus haut, et Marie-Christine Hubert, chargée des recherches sur les fonds de la Seconde Guerre mondiale et associée au projet des Stolpersteine, peut fournir une aide aux chercheurs. Pour la présente étude, les échanges avec plusieurs historiens et historiennes dans différentes régions, Françoise Bottois pour Rouen, mais aussi l’ancien archiviste Bernard Reviriego[8] pour la Dordogne et Bernard Pommaret, chercheur qui a beaucoup travaillé dans les Archives départementales de la Haute-Vienne[9], se sont révélés extrêmement précieux pour croiser ou comparer les informations et reconstituer au moins partiellement l’itinéraire des membres de la famille Burstin qui avaient quitté Rouen pour s’établir en zone sud. La famille Burstin est originaire de Pologne. Osias Samuel est né le 24 mars 1893 à Rawa-Ruska et son épouse Anna est née Blanfeld le 15 août 1898 à Brzezany. La Galicie, dont faisaient partie ces deux localités, comptait une importante minorité de Juifs polonais principalement yiddishophones. Rattachée à l’Empire austro-hongrois au moment de leur naissance[10], la région redevient polonaise après la Première Guerre mondiale. On ne sait pas quand ils se sont mariés[11], mais leur fille aînée, Clara, naît le 19 août 1923 à Vienne Autriche. Arrivés à Rouen en 1924 en tant que ressortissants polonais[12], Osias, Anna et Clara emménagent rue Samuel Bochard puis s’installent durablement dans un quartier modeste de l’est de la ville[13], où vivent aussi d’autres familles juives étrangères. La fille cadette, Ginette, naît à Mont-Saint-Aignan le 20 avril 1926. Osias et Anna sont naturalisés Français le 18 septembre 1929, de même que leur fille Clara née à l’étranger[14] — alors que Ginette, née en France, est déjà Française. De nombreuses familles juives étrangères arrivées à la même époque demandent la nationalité française et sont soucieuses de s’intégrer, comme en témoignent entre autres les prénoms qu’elles donnent à leurs enfants. Au moment des recensements de population de 1931 et 1936, la famille habite 12 rue du Rempart Martainville dans le quatrième canton de Rouen[15]. Les parents sont petits commerçants. D’abord commis-visiteur puis marchand de balais, Osias est ensuite marchand d’habits[16] en 1936, un commerce de vêtements neufs et d’occasion établi dans une loge sur le marché de la place Saint-Marc est inscrit à son nom au registre du commerce de Rouen. Anna, quant à elle, y a déjà été enregistrée en 1929 comme marchande ambulante en bonneterie[17] ; mais sans doute travaille-t-elle désormais avec son mari. Dans les registres du recensement des Juifs, en 1940 cf. infra, leurs deux filles sont déclarées sans profession[18], et on ne dispose pas d’éléments concernant leur parcours scolaire ; peut-être aident-elles, à ce moment-là, leur mère sur le marché. Au moment du recensement des Juifs d’octobre 1940, imposé par les autorités allemandes et effectué par les administrations françaises, Anna, Clara et Ginette résident au 43 rue Victor Hugo, non loin de leur précédente adresse — mais on ne sait pas à quel moment, entre 1936 et 1940, la famille Burstin y a emménagé. Un T rouge inscrit sur le registre du Contrôle des Israélites » indique que toutes trois font apposer le tampon Juive » sur leur carte d’identité[19]. Osias, quant à lui, ne se fait pas recenser. On peut supposer qu’il a quitté Rouen entre mai ou juin 1940 et octobre 1940, puisque dans un dossier d’après-guerre, sa fille Ginette indique qu’il était réfugié en zone libre »[20]. Il est possible qu’il ait été dénaturalisé, à cette époque ou plus tard, en application de la loi du 23 juillet 1940 sur la révision des acquisitions de nationalité française intervenues depuis 1927 sur différentes listes ultérieures de victimes du nazisme cf. infra, il apparaît en effet comme Polonais. Sur les raisons du départ d’Osias Burstin, qui laisse donc sa famille à Rouen, il reste difficile de fournir des données fiables et surtout datées, mais plusieurs éléments permettent de penser qu’il a rejoint un réseau de résistance en zone non occupée. Son nom sans autre indication apparaît en effet sur deux listes de résistants polonais dans des publications différentes une liste de combattants juifs polonais de la POWN morts en France en 1944 », avec une brève introduction précisant qu’elle comporte les noms des Juifs polonais en France occupée qui se sont portés volontaires pour rejoindre la POWN et sont tombés dans la lutte contre l’Allemagne en France, la plupart en 1944 à Lyon et dans les environs »[21] ; une liste polonaise des membres du mouvement de résistance morts en France pour la liberté »[22]. La POWN Organisation polonaise de lutte pour l’indépendance n’a été créée qu’en 1941, mais regroupait les ébauches de mouvements de résistance qui avaient spontanément proliféré, particulièrement en zone libre »[23]. Un renseignement fourni par sa fille Ginette après-guerre peut par ailleurs confirmer qu’il a exercé des activités de résistance à un moment ou à un autre évoquant sa propre arrestation en mars 1944 cf. infra, elle indique que celle-ci a eu lieu à leur domicile de Limoges dans le cadre d’une perquisition de la Gestapo consécutive à l’arrestation d’Osias[24]. Ginette ne fait certes pas mention des activités de résistant de son père dans la demande d’attribution du titre d’interné politique qu’elle adresse alors aux ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre[25], mais peut-être Osias ne l’en avait-il pas informée pour la protéger. Il avait par ailleurs continué, à Limoges, à exercer sa profession de commerçant, dont on retrouve la mention sur divers documents. Ginette a rejoint son père en zone sud, sans sa mère ni sa sœur. Le 15 janvier 1943, sa présence et celle d’Osias est attestée à Limoges c’est le moment où ils font apposer la mention Juif / Juive » sur leur carte d’identité, en application de la loi du 11 décembre 1942 — pour la zone sud cette fois, occupée depuis novembre. À ce moment-là, ils résident 5 place de la Motte dans le centre de Limoges[26]. Les sources consultées ne permettent pas de savoir à quelle date Ginette a quitté Rouen, mais on peut supposer qu’elle l’a fait à la fin de l’année 1942 ou au début de l’année 1943, puisqu’elle apparaît encore sur une liste de Juifs résidant à Rouen datée du 22 octobre 1942[27] et ne figure pas parmi les personnes dont on cherche à localiser la nouvelle adresse en vue de la rafle rouennaise de janvier 1943[28]. En revanche, on peut reconstituer avec plus de certitude le parcours de sa mère Anna et de sa sœur Clara, qui subissent le sort réservé à la majorité des Juifs rouennais, de la discrimination à l’arrestation sur place puis à la déportation. En février 1941, Anna, qui a repris, après le départ de son mari, la loge du marché Saint-Marc que lui loue la ville de Rouen et où elle vend des vêtements, est dessaisie de son commerce. D’abord géré par un administrateur provisoire, il est liquidé en juin 1941, après qu’elle a été radiée du registre du commerce. Après sa spoliation, qui frappe aussi les autres commerçants juifs rouennais, elle n’a quasiment plus de moyens de subsistance[29]. En juin 1942, Anna, Clara et Ginette figurent sur une liste des Juifs de l’agglomération rouennaise ayant retiré leurs insignes » étoiles jaunes[30], dont le port vient d’être rendu obligatoire, pour la zone occupée, par l’ordonnance allemande du 29 mai 1942. Lors de la troisième rafle de Juifs à Rouen, dans la nuit du 15 au 16 janvier 1943, opérée par la police française sur ordre de la section antijuive de la Gestapo de Paris transmis par la Sipo-SD régionale, Anna et Clara Burstin sont arrêtées à leur domicile rue Victor Hugo[31]. Après avoir passé le reste de la nuit au centre d’accueil » de la rue Poisson à Rouen, elles sont conduites, avec les autres personnes raflées, au camp de Drancy. Elles sont déportées par le convoi no 48 du 13 février 1943 à Auschwitz-Birkenau où elles sont assassinées, vraisemblablement dès leur arrivée[32]. Dans la demande d’attribution du titre de déportée politique pour sa mère qu’elle remplit après la guerre, Ginette indique qu’elle a reçu une carte de Drancy en février 1943, mais qu’elle n’a eu depuis aucune nouvelle »[33]. Extrait d’une liste de Juifs arrêtés à Rouen le 15/16 janvier 1943 ADSM 3352W2 Osias et Ginette Burstin sont arrêtés le 21 mars 1944 à Limoges. Osias est arrêté par les Allemands », en sortant d’une librairie », précise Ginette après-guerre dans la demande d’attribution du titre d’interné politique pour son père[34]. Il a manifestement été arrêté par la Gestapo[35], place Dussoubs dans le centre-ville, selon les sources des Archives départementales de la Haute-Vienne[36]. Ginette est quant à elle arrêtée à leur domicile 5 place de la Motte, alors que la Gestapo y effectue une perquisition après avoir arrêté Osias[37]. Ils sont tous deux incarcérés à la prison de Limoges. De la prison de Limoges, Osias est amené avec 24 autres personnes à Sainte-Marie-de-Chignac, en Dordogne à une centaine de kilomètres, pour y être exécuté le 27 mars 1944. Le massacre de Sainte-Marie-de-Chignac, qui s’inscrit dans une série de représailles consécutives à des actions de la Résistance en Dordogne, est perpétré par un détachement de la division Brehmer commandé par le sous-lieutenant Michael Hambrecht, chef de la Sipo-SD de Dordogne 25 otages amenés de Limoges, des résistants et une majorité de victimes juives, sont fusillés au lieu-dit Les Potences, à l’endroit où, quelques jours plus tôt, un convoi allemand a été attaqué par la Résistance. Deux d’entre eux, seulement blessés, survivent[38]. Le nom de Burstein O. » figure sur la stèle de Rivières basses à Sainte-Marie-de-Chignac, qui honore la mémoire des 23 victimes de la barbarie allemande — 27 mars 1944 »[39]. Osias a pu être identifié par une ordonnance, délivrée par une pharmacie de Limoges, qu’il portait sur lui le jour de son exécution c’est sur cette base que la mairie de Sainte-Marie-de-Chignac établit un bulletin de décès en 1953[40]. Après 1945, des documents comportant des erreurs ont rendu difficile, pour le ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, la reconstitution exacte du parcours d’Osias Burstin. Ayant été exécuté après avoir été détenu à Limoges, il a parfois été considéré, à tort, comme fusillé dans cette ville[41]. Ainsi Ginette a-t-elle eu, après la guerre, beaucoup de difficultés à obtenir des informations fiables sur ce qu’était devenu son père. De Limoges, Ginette Burstin est transférée à Drancy le 7 avril 1944 et déportée à Auschwitz-Birkenau par le convoi no 71 du 13 avril 1944[42]. Sur la liste de déportation, sa profession indiquée est magasinière[43]. À l’arrivée du convoi, dans la soirée du 15 avril 1944[44], elle est sélectionnée pour le travail sous le matricule 78573. Elle a à peine 18 ans au moment où elle entre dans le camp. Ginette Kolinka, survivante du convoi 71, ne se souvient pas de Ginette Burstin ; elle a un vague souvenir d’une Ginette jeune, mais ce prénom était très courant à l’époque, précise-t-elle elle-même[45]. Les archives du musée d’Auschwitz m’ont transmis sa fiche de travail Arbeitseinsatz », qui comporte toutefois très peu d’informations son nom et son prénom orthographié Genette », sa date de naissance, son matricule, sa nationalité Juive française » et sa profession d’origine vendeuse. Les cases relatives aux commandos et besognes auxquels elle a été affectée sont vierges. Ginette survit. Elle est libérée le 27 janvier 1945 par l’Armée rouge. Elle est alors hospitalisée sur place, à l’hôpital de la Croix-Rouge polonaise installé dans le camp principal Auschwitz I[46]. Elle fait ainsi partie des quelque 7000 détenus qui n’ont pas pu faire les marches de la mort » et se trouvaient donc encore au camp à l’arrivée des Soviétiques, très malades ou extrêmement affaiblis. Ginette apparaît sur une liste de ressortissants français présents au camp d’Auschwitz » datée du 14 avril 1945, mais ne figure plus sur la liste complémentaire de 17 Français qui y sont encore le 14 juin 1945[47]. Sans doute a-t-elle quitté Auschwitz juste avant cette seconde date, car elle est rapatriée par Marseille le 7 juillet 1945[48]. Les transports de rapatriement de Français libérés au moment de l’avance des troupes soviétiques empruntaient l’itinéraire suivant de Katowice à Odessa, par la mer Noire et la Méditerranée jusqu’à Marseille. Le navire allié Ascanius, qui transportait plus de 1900 prisonniers de guerre et déportés dont une centaine de femmes, semble être parti d’Odessa le 22 juin 1945. Il arrive dans le port de Marseille dans la journée du 7 juillet et les rapatriés sont conduits au centre de la Madrague — l’un des principaux centres d’accueil en France —, qu’ils quittent après avoir reçu un colis alimentaire, des tickets d’alimentation et une petite somme d’argent[49]. De retour à Limoges où elle se réinstalle sa présence y est attestée en août 1945, Ginette Burstin engage immédiatement des recherches concernant le sort de son père[50] — qu’elle poursuit auprès du ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre jusque dans les années 1950[51]. Elle-même bénéficie, à son retour de déportation, des aides du COSOR / COJASOR Comité des œuvres sociales des organisations de la Résistance / Comité juif d’action sociale et de reconstruction sa fiche mentionne qu’elle est dans un état de très grande dépression nerveuse » et qu’ un secours est très nécessaire »[52]. Peu après son retour, elle rend néanmoins visite à ses anciennes voisines à Rouen, Linda, Pauline et Gaby Ganon, sans doute pour obtenir des informations sur le sort de sa mère et de sa sœur dans les demandes qu’elle remplit ultérieurement, elle nomme en effet Madame Ganon comme témoin de l’arrestation d’Anna et de Clara en janvier 1943[53]. Il semble qu’à l’occasion de cette visite, elle leur ait fait part de son désir d’émigrer au plus vite aux États-Unis[54]. Une fiche datée de 1948 conservée aux Arolsen Archives montre en tout cas qu’un dossier de demande d’émigration a été ouvert à son nom auprès du Joint » American Jewish Joint Distribution Committee[55]. On peut supposer que Ginette avait de la famille aux USA — les Burstin originaires de Pologne y sont nombreux — mais que sa demande d’immigration n’a donc pas abouti. Au plus tard en 1947, elle réside à Paris. En 1953, elle exerce la profession d’aide-comptable et est encore célibataire[56]. On apprend par son acte de décès qu’elle s’est ensuite mariée. Elle décède le 26 août 1988 à son domicile de Clichy-la-Garenne. Les informations croisées sur le sort qu’ont subi les quatre membres de la famille Burstin de Rouen donnent un aperçu de la mise en œuvre de la Shoah en France[57], dans la zone occupée et dans la zone dite libre où se sont réfugiés de nombreux Juifs, mais qui est envahie à son tour en novembre 1942. Discriminés, fichés, dépossédés de leurs biens, stigmatisés par l’étoile jaune en zone occupée et par un tampon spécial apposé sur leur carte d’identité dans toute la France, les Juifs français et étrangers sont systématiquement traqués, arrêtés, déportés, avec la complicité de l’État français et des administrations françaises. Quand ils ne sont pas victimes de la déportation — le sort très largement majoritaire des Juifs de France assassinés —, ils sont exécutés comme Osias, sorti de la prison où il a été incarcéré pour être fusillé. Peu de déportés juifs rentrent des camps comme Ginette, qui, extrêmement affaiblie par des mois de travaux forcés et de mauvais traitements à Auschwitz, doit encore affronter la disparition de sa mère, de son père et de sa sœur. À 19 ans au moment de son retour, elle est, avec Denise Holstein, qui vit encore aujourd’hui et a longtemps témoigné de ce qu’elle avait subi, la seule jeune femme rouennaise rescapée d’Auschwitz — parmi les quelque 300 Juifs de l’agglomération arrêtés sur place ou hors du département, dont 241 au moins, et sans doute davantage, ne sont pas rentrés des camps de concentration et des centres de mise à mort[58]. Au printemps 2021, à l’occasion de la deuxième phase du projet des Stolpersteine, quatre Pavés de Mémoire doivent être posés devant le 43 rue Victor Hugo, dans le centre de Rouen, pour honorer la mémoire d’Osias, d’Anna, de Clara, assassinés, et de Ginette, aujourd’hui décédée et à laquelle sans doute personne n’a encore pu rendre hommage. NOTES [1] Voir Ces objectifs sont rappelés dans C. Bouillot, Stolpersteine dans l’agglomération rouennaise les enjeux européens et locaux d’un projet mémoriel, éducatif et citoyen », in L’Atelier des Savoirs, [2] Cette base est régulièrement actualisée, comme pour les quatre membres de la famille Burstin, sur lesquels Valérie Kleinknecht, du Mémorial, a rédigé en septembre 2020 de nouvelles notices reposant sur la synthèse des recherches que j’avais commencé à établir. [3] S. Klarsfeld, Mémorial de la Déportation des Juifs de France, Paris, Fils et filles des déportés juifs de France, 2012 nouvelle édition ; l’édition originale date de 1978. [4] F. Bottois, De Rouen à Auschwitz les Juifs du Grand Rouen » et la Shoah, 9 juin 1940-31 juillet 1944, Nice, Ovadia, 2015. Une réédition corrigée et augmentée est prévue pour 2021. [5] Ce que F. Bottois a fait elle-même pour la première édition de notre projet, en rédigeant des biographies par famille bientôt disponibles en ligne sur [6] C’est le cas pour la base de données des noms des victimes de la Shoah de Yad Vashem qui s’appuie ici sur l’édition de 1978 du Mémorial de la déportation des Juifs de France, et pour la première édition du livre de F. Bottois cité précédemment. [7] ; ; [8] Ancien conservateur en chef du patrimoine aux Archives départementales de la Dordogne et auteur de l’ouvrage Les Juifs en Dordogne 1939-1944 de l’accueil à la persécution, Périgueux, Éditions Fanlac / Archives départementales de la Dordogne, 2003. [9] Ancien professeur agrégé d’histoire-géographie et auteur d’un manuscrit non publié sur les déportés de la Haute-Vienne. [10] Voir l’acte de naissance d’Osias bilingue allemand-polonais sur la base Jewish Records of Poland. [11] Ginette Burstin précise après la guerre que ses parents se sont mariés à l’étranger. DAVCC, AC21P431978 dossier Osias Burstin, courrier du [12] Archives départementales de Seine-Maritime ADSM, 22W/Z11648 dossier d’étranger d’Anna Burstin. Pour Osias, le dossier d’étranger n’a pas été retrouvé. [13] On les trouve en 1926 rue du Ruissel dans le 3e canton, ADSM, 6M0675. [14] Archives nationales en ligne, BB/11, 17765 X 29. [15] ADSM, 6M0686/6M0728. [16] Ibid., 6M0675/6M0686/6M0728 recensements de population de 1926, 1931 et 1936. [17] Ibid., 6U8/451 et 6U8/446 fiches individuelles et extraits du registre analytique, communiqués par Hubert. Le commerce d’Osias Burstin est enregistré le 5 novembre 1936 sous le numéro 29557. [18] Ibid., 3352W2, Contrôle des Israélites ». [19] Ibid. Pour le contexte, voir F. Bottois, op. cit., p. 41-52. [20] DAVCC, AC21P431978. [21] Ce document est associé à une entrée Osias Burstin » sur la base de données des victimes de Yad Vashem. Il s’agit visiblement d’un extrait d’un ouvrage polonais, mais sans indication de source. Introduction traduite ici du polonais. [22] Extraite de l’ouvrage Dzieje Armii Polskiej we Francji 1939-1945 histoire de l’armée polonaise en France, par L’Hopitalier, Cpt., Paris, Montbrun, 1950, p. 208. Copie transmise par B. Pommaret. [23] Elle dépendait du gouvernement polonais de Londres et menait notamment des activités dans le domaine du renseignement. Voir Bruno Drweski, La POWN un mouvement de résistance polonais en France », in Revue des Études slaves, 1987, Tome 59, fascicule 4, p. 741-752. [24] DAVCC, AC21P719928 dossier Ginette Burstin, souligné par moi. Je remercie Chantal Dossin de m’avoir transmis ce dossier que je n’avais pas encore pu consulter sur place. [25] Ibid., AC21P431978. [26] Informations de B. Pommaret. Sources Archives départementales de la Haute-Vienne ADHV, 993W224. [27] ADSM, 54W5320. [28] Du moins, on n’en retrouve pas la trace dans les dossiers correspondants, ADSM, 3352W2. [29] F. Bottois, op. cit., p. 100-101. Dans le dossier d’aryanisation CDJC, AJ38/4 980, 1775, il est question de la radiation de Mme Burstin du registre du commerce en date du 7 juin 1941 », alors que sur le registre du commerce de Rouen lui-même, c’est Osias qui est considéré comme radié à cette date ADSM, 6U8/451. [30] ADSM, 3352W2. [31] Sur le contexte et l’organisation de cette rafle, destinée à liquider le département [de Seine-Inférieure] de ses Juifs », voir F. Bottois, op. cit., p. 211-227. [32] Sources F. Bottois, op. cit. ; ADSM, 3352W2 ; CDJC/Mémorial de la Shoah. Anna et Clara Burstin apparaissent comme mortes en déportation au JORF du arrêté du Leur date officielle de décès est le 18 février 1943 il s’agit d’une date présumée 5 jours après le départ du convoi, établie par les services de l’état civil de Rouen en 1963. Voir DAVCC, AC21P431976 dossier Anna Burstin. [33] Ibid. [34] DAVCC, AC21P431978. [35] On retrouve les noms de Samuel Burstein, Polonais, et Ginette Burstein [sic] sur une liste de civils de Limoges déportés ou torturés, avec la date du et la mention de la Gestapo CDJC, CCXV-43. [36] Information de B. Pommaret. Sources ADHV, 646W187 et 986W540. [37] DAVCC, AC21P719928. [38] Voir B. Reviriego, Les Juifs en Dordogne, op. cit., p. 240-242, 305 ; notice Burstin Osias par Bernard Reviriego, version mise en ligne le dernière modification le ; notice Sainte-Marie-de-Chignac Dordogne, 27 mars et 1er avril 1944 par Bernard Reviriego, Dominique Tantin, version mise en ligne le dernière modification le Sur ce massacre et l’implication de la division Brehmer dans la politique génocidaire, voir aussi l’article Aktion Brehmer », [39] Voir la stèle et la nouvelle plaque de 2019, [40] DAVCC, AC21P431978, bulletin établi le Information confirmée par B. Reviriego dans un échange avec l’auteure. [41] Voir les documents contradictoires dans les fonds de la DAVCC et du CDJC dont il n’est pas toujours possible de connaître l’origine, notamment l’erreur en LVII-30. Sur deux autres listes LVII-17 et LVII-69 émanant d’autorités de Dordogne, Osta [sic] Burstin, de nationalité polonaise, ou Burstino [sic] Osias, domicilié à Limoges, est bien considéré comme exécuté en Dordogne le sur la liste LVII-69, il figure, plus précisément, parmi les victimes du massacre de Sainte-Marie-de-Chignac. En CCXV-44, ce qui a pu prêter à confusion, il apparaît sur une liste des personnes fusillées après avoir été détenues à la prison de Limoges ». Le la mairie de Limoges établit même un acte de décès à son nom AC21P431978. [42] DAVCC, AC21P719928. [43] Mémorial de la Shoah, base des victimes, extrait de la liste du convoi 71. [44] On connaît cette date par des témoins, comme Simone Veil. Elle figure aussi, pour l’arrivée de Ginette au camp, sur une liste de survivants d’Auschwitz, voir note 47. [45] Entretien téléphonique avec l’auteure, [46] Réponse du des archives du musée d’Auschwitz, sur la base de différents documents post-libération. [47] Arolsen Archives Online-Collections, List of French in CC Auschwitz, 8005303. [48] DAVCC, AC21P719928. [49] Informations communiquées par Robert Mencherini, ancien professeur des universités, d’après les Archives départementales des Bouches-du-Rhône et la presse locale. Voir aussi son livre, La Libération et les années tricolores 1944-1947, tome 4 de Midi rouge, ombres et lumières. Une histoire politique et sociale de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1930 à 1950, Paris, Syllepse, 2014, ici p. 214-218. [50] Information de B. Pommaret. Source ADHV, 11J4. [51] DAVCC, AC21P431978. [52] Information de B. Pommaret. Source ADHV, 47J3. [53] DAVCC, AC21P431976/AC21P431977. Linda Ganon et ses deux filles, qui ont échappé à la déportation grâce à un médecin qui les a cachées, habitaient au 41 rue Victor Hugo à Rouen où la police était venue les arrêter en même temps que leurs voisines. [54] Dans un courrier adressé en 2001 au Mémorial de la Shoah pour demander l’inscription de Ginette sur le Mur des Noms, Pauline Schmied née Ganon, aujourd’hui décédée, supposait même qu’elle était partie dès 1945 aux USA information communiquée par Valérie Kleinknecht. Gaby, quant à elle, n’a pas oublié cette visite de Ginette Burstin, mais elle n’en a malheureusement plus de souvenirs précis. Entretien téléphonique avec Gaby Bardavid née Ganon, [55] Arolsen Archives Online-Collections, 03010301 oS, Index Card, AJDC, Émigration Service Paris. [56] DAVCC, AC21P719928. [57] Pour une synthèse de ses étapes et de sa mise en œuvre, voir Jacques Fredj, Les Juifs de France dans la Shoah, Paris, Gallimard / Mémorial de la Shoah, 2011. [58] F. Bottois, op. cit., p. 299, et p. 302-303 pour l’évocation des survivants. Pour citer ce texte Corinne Bouillot, “La famille Burstin de Rouen, victime de la Shoah méthodes et résultats d’une recherche documentaire”, dans L'Atelier des Savoirs, 7 novembre 2020, Consulté le 16 août 2022.

DescriptionLe 19 avril bombes sont larguées sur Rouen et son agglomération, faisant 900 morts et 20 000 sinistrés. La place avec en son centre une fontaine où trone une sculpture symbolisant la désolation commémore cette dramatique journée. Tarifs Gratuit Accès transport station Palais de Justice Localisation Services et équipements HISTOIRE DE L’HÔPITAL Aux origines de l’Hôpital » l’ancienne Maison de Saint-Yon L’histoire de hôpital du Rouvray commence au XVIIIe siècle avec le Couvent de Saint-Yon, administré par les Frères des Écoles Chrétiennes actuel Pôle des Savoirs en 1740, cette maison d’éducation se dota d’un pensionnat de force » et d’une section destinée aux jeunes aliénés. Le couvent disparut à la Révolution 1792. Un Dépôt de Mendicité y fut institué en 1808. Il fut remplacé en 1821 par l’Hospice d’Aliénés où furent mises en œuvre les toutes nouvelles théories de Pinel et Esquirol. Malgré plusieurs séries de travaux, l’hospice se trouva vite en surpopulation. Il ouvrit bientôt une succursale » à Quatre-Mares, matrice du futur CHR. De 1845 aux années 1920 À la fin du XIXe siècle, l’hospice était divisé en deux parties distinctes. Celles-ci furent longtemps administrées séparément, seuls les Services Généraux et la Commission de Surveillance étant communs. Sur les terres de Sotteville, la partie nommée Quatre-Mares » était dédiée aux hommes. Elle fut édifiée entre 1845 et 1854 par l’architecte Grégoire, sous l’égide de Deboutteville et Parchappe. La partie orientale, connue sous le nom de Saint-Yon » et située sur la commune de Saint-Etienne, était dédiée aux femmes. Projetée dès 1867, elle fut construite entre 1875 et 1879 sur les plans de Desmarets. Elle resta administrée par la communauté des sœurs de Saint-Yon. Bien que conçus séparément, les deux asiles répondaient parfaitement par le choix du site et l’ordonnancement des bâtiments aux nouveaux standards de l’architecture fonctionnelle, hygiéniste et tout particulièrement aliéniste Pinel, Esquirol, Parchappe. Dans un cadre champêtre et aéré, les malades étaient ainsi séparés selon le sexe, la classe sociale et le degré d’agitation. Ils vivaient cependant isolés du monde par de longs murs et en totale autarcie. Les bâtiments de chacun des asiles, répartis selon un plan rationnel, présentaient alors une grande homogénéité architecturale et étaient agrémentés de jardins cours intérieures, vastes allées plantées, etc.. Les espaces à vocation vivrière cultures, vergers, pâtures étaient rejetés à la périphérie. Seuls la ferme et les ateliers se situaient au centre, à la jonction des deux asiles. En effet, ces services étant communs, les travaux étaient confiés aux hommes tandis que les femmes étaient employées au linge. Carte postale ancienne représentant la grille d’entrée de l’Asile de Quatre-Mares au début du XXe siècle architecte Grégoire, 1845-1854, aujourd’hui détruite. De l’entre-deux guerres à la Sectorisation Les deux asiles furent réunis en une Direction commune en 1920 sous le nom de Maison de Santé Départementale. Celle-ci devint Hôpital Psychiatrique Départemental en 1938, disposant désormais d’un meilleur confort chauffage central, sanitaires, quoique surpeuplé. Par ailleurs, l’hôpital commença à s’ouvrir sur l’extérieur avec la création d’un Service libre. Pendant la deuxième guerre mondiale, l’hôpital fut bombardé en 1942 et partiellement évacué en 1943. Il subit un dramatique bombardement durant la terrible Semaine Rouge 18-19 avril 1944 60 à 70 % de ses infrastructures furent détruites par plus de 800 bombes. Il fut partiellement occupé par l’armée américaine jusqu’en 1946 mais des travaux intervinrent dès 1944 pour qu’un service d’une centaine de lits pût rouvrir en 1945. L’après-guerre vit la très lente reconstruction de l’hôpital, en lien cependant avec les approches nouvelles de la psychiatrie et l’apparition des neuroleptiques moins d’enfermement, davantage de prophylaxie, amélioration et continuité des soins somatiques, personnel mieux formé, services ouverts, structures extra-hospitalières créées dès 1951 Mignot, Bonafé. L’hôpital était désormais défini par quatre entités lui permettant d’être autosuffisant unités de soins, blocs des spécialités médico-chirurgicales, centre social et services généraux/administration. Il était alors pensé comme un village doté de pavillons. De petits groupes de malades y étaient répartis selon la nature de leur pathologie et leur potentiel de sociabilité, avec toujours la séparation hommes/femmes. Carte postale ancienne représentant le bâtiment de l’administration de l’Asile de Saint-Yon au début du XXe siècle architecte Desmarets, 1875-1879, détruit en avril 1944. De la Sectorisation géographique 1951-1963 à l’Inter-sectorialité En 1963, une importante réforme de la psychiatrie réorganisa complètement l’offre de soins en santé mentale, en créant de nouvelles unités correspondant à un découpage sectoriel du département et en développant les soins extra-hospitaliers. Les conséquences furent immédiates avec la recomposition du plan de l’établissement non plus selon la séparation par sexe mais autour d’un zonage par type d’activités. D’anciens bâtiments disparurent au profit de petits pavillons modélisés à l’espace fortement structuré. Le projet définitif fut adopté en 1969 et les premiers travaux menés de 1971 à 1972. Parallèlement, le cadre juridique de la sectorisation se mit en place. L’année 1968 vit l’ouverture du Centre Autonome de Neuropsychiatrie Infantile ainsi que la mise en application de la loi modifiant le statut des hôpitaux psychiatriques. L’Établissement Public Départemental vit le jour, disposant désormais d’une commission administrative dotée d’un pouvoir de décision. Il prit en 1973 le nom de Centre Psychiatrique du Rouvray puis en 1979, Centre Hospitalier Spécialisé du Rouvray, enfin en 1991 celui de Centre Hospitalier du Rouvray ». Ily a autant de mélancolie que d’espièglerie dans les titres de 3 Minutes sur mer, présente aux Terrasses du jeudi 23 juillet à Rouen. La formation de Guilhem Valayé, désormais un trio, évoque les doutes, les blessures, les espoirs dans des textes très écrits, portés par une musique, entre chanson française classique et rock anglais. Il y aussi la voix troublante de

Rue Verte Situation Coordonnées 49° 27′ 09″ nord, 1° 05′ 36″ est Pays France Région Normandie Département Seine-Maritime Ville Rouen Quartiers Gare SNCF Début Rue Jeanne-d’Arc Fin Place du CoucouChemin de ClèresRue VigneRue du Champ-des-Oiseaux Morphologie Type Rue Forme Linéaire La rue Verte est une voie publique de la commune française de Rouen. Du fait de sa proximité avec la Gare de Rouen-Rive-Droite, elle appartient au quartier Gare SNCF. C’est dans cette rue, profitant de la visibilité offerte par le trafic de voyageurs de la gare, que Ferdinand Marrou conçoit une maison bourgeoise dans laquelle il élit domicile. Description Situation et accès La rue Verte est située à Rouen[1]. Elle débute à l'intersection de la rue Jeanne-d’Arc[N 1] et se termine à l’intersection du chemin de Clères, de la rue Vigne et de la place du Coucou et de la rue du Champ-des-Oiseaux[N 2]. Montante et orientée vers le vers le nord, la voie est jointe par la rue Pouchet, la rue Maladrerie, la place Bernard Tissot, le passage Maladrerie, la rue Senard, la rue Cousin, la rue Walter, la rue Malatiré, la rue du Clos Thirel, la rue Charles Angrand, la rue Ducastel, la rue Roulland Leroux, la rue Descamps et le passage Begin[N 3]. La rue Verte appartient au quartier Gare SNCF, situé dans les Coteaux Nord de la ville[2]. Dénomination Historique En ce lieu se trouve au Xvie siècle un dépotoir nommé heurt »[3]. En 1844, l'administration municipale de Rouen obtient l'accord du ministre des Travaux Publiques Pierre Sylvain Dumon pour l'établissement rue Verte du débarcadère du chemin de fer du Havre à Rouen dont les travaux se poursuivent jusqu’en 1846[4],[5]. La station dite de la rue Verte », tout comme sa gare[N 4], est inaugurée le 20 mars 1847 avant d’être ouverte aux voyageurs deux jours plus tard[6],[7]. La rue donne également son nom au quartier de la rue Verte » né de l'étalement urbain du faubourg Bouvreuil[8]. En 1907, la voirie est élargie suite à la démolition d’une petite maison de ville débordant sur l’alignement de la rue Verte à la hauteur de l’intersection avec la rue Malatiré afin d’y faciliter le passage du tramway du Champ-des-Oiseaux. Ce bâtiment était probablement un des plus anciens de ce quartier. Isolé autrefois parmi les vergers et les prairies, il fut la cause d'un assez long procès, au XVIIIe siècle, entre les églises Saint-Gervais et Saint-Godard, celle- ci ne parvenant pas à s’entendre sur la démarcation de leur paroisse respective[9]. Le 19 avril 1944, peu après minuit, tandis que Rouen est occupée par les Allemands, la rue Verte est touchée par le bombardement de la ville opéré par les Alliés, au même titre que plus d’une soixantaine de voies de la rive droite[N 5],[10]. L’Institution Rey, lycée de l’enseignement privé et catholique installé rue Verte depuis 1885, doit déménager à la fin 2011 pour rejoindre Bois-Guillaume[11],[12]. L’emplacement libéré par la destruction des anciens bâtiments de l’établissement en 2012 permet la construction d’un ensemble immobilier de 174 nouveaux logements[13],[12]. Cependant, en août de la même année, un incident se produit lors des travaux menés par Bouygues Immobilier, l’aqueduc conduisant les eaux de la source Gaalor est accidentellement percé puis rebouché avec du béton par erreur[14],[15],[16]. En février 2013, le sinistre du sous-sol de la rue Verte prend de l’ampleur et une bataille juridique est engagée suite à l’apparition de fissures sur la façade de l’Hôtel de Dieppe[17]. Fermée à la circulation depuis l’incident, la rue Verte est à nouveau ouverte en 2019[15]. Bâtiments Le no 29 de la rue Verte, en 2018. Au no 29, face à la gare de Rouen-Rive-Droite, se situe la maison Marrou » du nom de son concepteur et occupant Ferdinand Marrou[18],[19],[20]. Arrivé à Rouen en 1884, ce dernier conçoit lui même l’esthétique de la façade de cette maison bourgeoise, édifiée en 1898[21],[19]. Marrou y mêle des éléments se référant au XVIIIe siècle à d’autres, contemporains, de style art nouveau[21],[22] L’emplacement est idéal pour l’artisan ferronnier qui profite ainsi de l’affluence de voyageurs de la gare de Rouen pour mettre en avant son savoir-faire[20]. Le bâtiment devient à partir de 1984 le Centre de documentation du patrimoine de la Direction régionale des Affaires culturelles de Haute-Normandie[20]. Notes et références Notes ↑ Le début de la rue Verte a pour coordonnées 49° 26′ 52″ N, 1° 05′ 38″ E. ↑ La fin de la rue Verte a pour coordonnées 49° 27′ 24″ N, 1° 05′ 43″ E. ↑ La rue Verte, et celles qui la joignent, ont pour coordonnées 49° 27′ 09″ N, 1° 05′ 36″ E. ↑ Parfois simplement appelée gare rue Verte »[5]. ↑ Au total, 285 points de chute sont relevés à Rouen[10]. Références ↑ Grégory Vacher dir. publication, Annuaire mairie Les rues de Rouen » site distinct de l'administration, sur Saint-Chamond, Advercity, 2004-2022 consulté le 3 août 2022, col. 4. ↑ Insee, Rouen. Plan d'assemblage [des] grands quartiers IRIS/44. Voies routières. Voies ferrées. Voies fluviales. Grands quartiers », carte Iris no 0502 quartier Gare SNCF, sur mai 2001 consulté le 7 août 2022, vue 26/44. ↑ Bénédicte Guillot préf. Luc Liogier, Journées archéologiques de Haute-Normandie Rouen, 24-26 mai 2013, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2014, 228 p. 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Jean-Pierre Chaline, Rouen sous la IIIe République politiques et pratiques culturelles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. Histoire », 2005, 449 p. ISBN 978-2-7535-2581-8 et 2-7535-2581-1, EAN 9782753500358, OCLC 643937442, DOI lire en ligne, partie I, chap. 3 Les autres modes de prise en charge de la culture la culture comme enjeu économique », p. 171-172. ↑ 29, rue Verte sur Google Street View. Voir aussi Bibliographie Nicétas Périaux, Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen revue de ses monuments et de ses établissements publics reprod. en fac-sim. de l'éd. A. Le Brument, 1870, Brionne, Impr. le Portulan, 1972 réimpr. 1876, XXXI-693 p., 21 cm OCLC 800255. Articles connexes Rouen Canton de Rouen-1 Dernière mise à jour du contenu le 11/08/2022.

3place du 19 Avril 1944 76000 ROUEN. horaires FONCIA Normandie. 3 place du 19 Avril 1944 76000 ROUEN. mon magasin & moi. informations utiles. catégories. agence immobilière. déposer un avis. donnez votre avis sur FONCIA Transaction Rouen 19 Avril 1944: votre note: coordonnées FONCIA Transaction Rouen 19 Avril 1944 3 place du 19 Avril 1944 76000 ROUEN Seine maritime 76 afficher le téléphone Tarif 3€/appel + prix appel. Ce numéro valable 5 minutes n'est pas le numéro du destinataire mais le numéro d'un service permettant la mise en relation avec celui-ci. Ce service est édité par le site Pourquoi ce numéro? horaires d'ouvertures du magasin Nous n'avons pas les horaires d'ouverture de ce magasin. Si vous possédez l'information concernant FONCIA Transaction Rouen 19 Avril 1944 à ROUEN, nous vous invitons à la partager. Agence immobilière FONCIA Transaction Rouen 19 Avril 1944 Forts d'une expérience de plus de 30 ans, les collaborateurs de Foncia sont à votre écoute pour vous conseiller dans vos projets d'achat, de vente et de location À proximité Plan d'accès 7place du Vieux-Marché (1857-1863) et 94 rue de l'Impératrice (1863). Exerce de 1856 à 1868. BRETON S. (1809-1895) Peintre et photographe. Rue du Moulinet en 1851, 128 rue des Charrettes en 1863, 3 rue du Clos-Thirel en 1863-1866. Une des toutes premières femmes photographes. Adhérente à la Société Française de Photographie en 1857
12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 0700 ROUEN SEINE-MARITIMELE PALAIS DE JUSTICELouis d'Orléans, gouverneur de la Normandie depuis 1492, devenu roi de France en 1498 sous le nom de Louis XII, assisté de son conseiller l'Archevêque de Rouen qui devient ensuite Cardinal Georges d'Amboise, décide en 1499 de créer à Rouen une assemblée l'échiquier permanent, dont la principale fonction sera de rendre la devra se tenir dans un palais à construire par la ville, et sera édifié place du marché neuf actuelle place Foch. Les échevins de la ville en décident la construction le 25 avril 1499. Le bâtiment, dont la construction commence à l'automne 1499, sera long de 50 mètres, large de mètres et haut de 10 mètres. Il sera construit en pierres de Caumont ou Vernon pour les parties dures, et en pierres de l'Oise pour les comprend essentiellement une grande salle, devenue la salle des procureurs, reposant sur un rez-de-chaussée où se trouvent essentiellement des travaux sont longs et ce n'est qu'en 1507 que les membres de l'échiquier emménagent dans le palais le même temps, le Président de l'échiquier Jehan De Salva entreprend, pour le compte du roi, la construction du palais royal, contigu au palais neuf. Ce palais royal sera achevé en 1515, le roi François Ier transforme l'échiquier permanent en Parlement de Normandie, cour souveraine dont les principales fonctions sont de rendre la justice en première instance, ou en appel des tribunaux de la province et de l'ensemble de la Normandie. Ce parlement comprend plusieurs chambres spécialisées civiles et pénales, ainsi qu'une chancellerie. Outre les conseillers qui siègent dans ces chambres, il existe un parquet du roi composé de faut attendre le tout début du XVIIème siècle, pour que l'on envisage, à la demande du parlement, d'agrandir le palais. Une seconde chambre des enquêtes est d'abord construite en 1700, dans le style de l'époque, là où se trouve actuellement la cour d'appel, face à la salle des 1739, l'architecte Jarry démarre la construction sur la place du marché neuf, ou neuf marché, d'un nouveau bâtiment destiné à la juridiction des requêtes du palais. Cette construction ne sera achevée que …. cent ans plus tard. C'est l'architecte Grégoire qui, de 1836 à 1839, termine l'ensemble de la façade classique du bâtiment commencé par Jarry place du marché neuf. Puis il achève les décors sculptés de la partie centrale du palais, dans le style partir de 1843, il s'attaque à la réédition de l'aile de la cour d'appel dans le même style gothique. L'architecte Grégoire, en imposant ce style, donne son unité au palais de justice. Son successeur, Desmarest, s'impose comme un réalisateur scrupuleux, en particulier de la salle des assises et de la salle des procureurs. Enfin, à la fin du XIXème siècle, Lefort démolit le bâtiment construit par Jarry sur la place du marché neuf, devenue place Verdrel. Il agrandit de plus de 1000 m2 l'emprise du palais sur la place, et construit de 1880 à 1884, le tribunal de première instance, actuel tribunal de grande instance, dans un style s'harmonisant complètement avec les bâtiments de la grande cour. Le palais de justice prend alors son aspect alors la seconde guerre mondiale et la préparation du débarquement en Normandie. De nombreux résistants sont enfermés dans les sous-sols du palais de justice avant d'être fusillés ou déportés dans des camps nazis. Les bombardements par les alliés dans la nuit du 18 au 19 avril 1944, puis pendant toute la journée du 26 août 1944 au cours de laquelle est visé un central téléphonique de la rue St Lô, sont particulièrement dévastateurs pour le palais de justice de incendies en résultant anéantissent notamment le décor de la salle des assises et détruisent la charpente et la voûte lambrissée de la salle des procureurs. Seule la partie datant du XIXème siècle, la cour d'appel, est partiellement des mesures de sauvegarde d'urgence menées par le service des Beaux Arts, une campagne de restauration de ces dommages est engagée dès 1946. Elle dure près de cinquante ans. C'est ainsi que le palais de justice actuel est le témoignage vivant d'un bâtiment pour lequel on a su combiner différents matériaux et différentes techniques. Parallèlement aux travaux de structure, le décor de la grande voûte en carène de vaisseau renversé de la salle des procureurs est reconstitué en septembre 1969 et la salle des assises entièrement rénovée en 1988. ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE Photo PARSIFALL ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto DEMEESTER ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto PARSIFALL ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto Philippe ROUDAUT ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE Photo URBAN ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE – Au coucher du soleilPhoto URBAN ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto PARSIFALL ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE Photo Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE Photo Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE Photo Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE - Côté Rue aux Juifs ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE - Côté Rue aux Juifs ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE – Côté Rue Saint-Lô ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE – Côté Rue Saint-Lô ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto Philippe ALES ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto GIOGO ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE - Détail sur les gargouilles Photo GIOGO ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE - Détail sur les gargouilles Photo Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICEPhoto Man VVI ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE Photo Philippe ROUDAUT ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE – La Cour d'assises Photo Philippe ROUDAUT ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE – Détail du plafond de la Cour d'assises Photo MAHAT ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE – La Salle des ProcureursPhoto MAHAT ROUEN LE PALAIS DE JUSTICE – La bibliothèquePhoto MAHAT Published by jp echavidre - dans TRESORS DU PATRIMOINE FRANCAIS
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Normandie hebdo - - 0313 - vidéo Rouen avait déjà été touchée en 1940 par les allemands. Le 19 avril 1944, les avions alliés lachent sur les quias et les ponts 345 bombes faisant 900 morts. Du 30 mai au 5 juin, c'est la "semaine rouge", l'agglomération est transformée en brasier. La cathédrale est en flamme, la vieille ville subit des dégâts irréparables, Rouen déplore 1500 morts. Deux rouennais Louis et Jacques LEFEBVRE témoignent. Producteur / co-producteur France 3 Rouen Générique Journaliste Marc Saikali Descripteurs bombardement, débarquement, Libération-époque, Rouen, Seconde Guerre mondiale S'orienter dans la galaxie INA Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste... ? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters. Suivre l'INA éclaire actu Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.

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  • 3 place du 19 avril 1944 rouen